FOCUS — Nouvelle salve de propositions du collectif Grenoble en commun pour les municipales de mars 2020. Les soutiens au maire sortant axent, cette fois, leur communication sur la dimension émancipatrice de la Ville, autour de l’éducation, de la culture et du sport. L’occasion, comme toujours, de présenter de nouveaux candidats appelés à figurer sur la liste Grenoble en commun aux côtés d’Éric Piolle.
Grenoble, ville émancipatrice ? Tel est le thème de la nouvelle salve de propositions du collectif Grenoble en commun, soutien à la candidature du maire sortant Éric Piolle. Après avoir évoqué les mobilités, le climat ou la sécurité, l’équipe de campagne se penche à présent sur la question des jeunes, de l’éducation et de l’émancipation. Sans oublier, une fois encore, de présenter de “nouvelles têtes”, appelées à figurer sur la liste Grenoble en commun.

De gauche à droite, Nicolas Beron Perez, Sylvie Fougères, Antoine Fléchet, Céline Mennetrier et Anouche Agobian. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Parmi celles-ci, une conseillère municipale… d’opposition. Élue sur la liste du socialiste Jérôme Safar en 2014, Anouche Agobian a en effet récemment annoncé son ralliement à la candidature d’Éric Piolle. « Depuis un an et demi, la question se posait », affirme l’élue. La désignation d’Olivier Noblecourt comme candidat du PS grenoblois aurait achevé de la décider. L’élue dit ainsi préférer « cet arc humaniste plus porteur que de faire une liste au premier tour qui n’a pas de sens ».
PCF et Génération.s main dans la main
À ses côtés, Nicolas Beron Perez, secrétaire de la section PCF Grenoble-Meylan. Une section qui, dès juillet 2019, appelait à l’union des forces de gauche face aux “menaces” Chalas ou Carignon. Aujourd’hui, assure-t-il, les communistes sont « très heureux » de participer à la démarche Grenoble en commun. Il est vrai que le ralliement à la candidature Piolle a été approuvé par 85 % des militants du parti.

Malgré les sourires, les votes de ralliement de Génération.s à Grenoble n’avaient pas été une partie de plaisir. © Clarice Celli
L’unanimité était moins flagrante du côté de Génération.s. Dont la militante et candidate Sylvie Fougères évoque une « majorité courte mais présente » en faveur de l’alliance avec Éric Piolle. Une alliance à même, selon elle, de « construire collectivement à gauche les moyens de s’affranchir des aliénations que nous impose le système néolibéral ». Et celle-ci de reprendre à son compte l’un des slogans de Grenoble en commun : « Ici c’est Grenoble… et ici c’est possible ! »
Restent deux futurs colistiers : d’une part, Antoine Fléchet, adhérent EELV depuis les européennes de mai 2019 et enthousiaste supporteur de l’action de la municipalité, notamment autour de son Plan écoles ; Céline Mennetrier, d’autre part, auteure culinaire et sportive dans l’âme. L’un comme l’autre signent avec Grenoble en commun leur premier engagement dans une élection et se veulent porteurs d’un « projet ambitieux pour Grenoble ».
Un revenu garanti en expérimentation pour les jeunes de l’Ase
« Ville émancipatrice » ? Des mots, du vent, de la façade.
En vrai, parmi les quatre premiers noms de « Grenoble (quoi ?) en commun » il y a Céline Deslattes qui défend la burqa de bain.
https://www.placegrenet.fr/2019/07/13/burqini-planning-familial-reactions/252195
Et elle y est toujours, contrairement à une autre personne sur une autre liste dont il a beaucoup été question ces jours ci.
J’ajouterais que je ne comprends pas comment on peut à la fois « dégenrer », « lutter contre les stéréotypes sexistes » et, en même temps, être pour la burqa de bain laquelle est un stéréotype sexiste genré, et promettre des « actions féminines » dans le sport, lesquelles en elles-mêmes peuvent constituer une discrimination sexiste « genrée » (j’ai peur!!! des horaires spécifiques pour les femmes ? des actions pro-burquini instituionnalisées?).
Heureusement que dans cette équipe, il y a une vraie féministe universaliste qui avait pris position contre le burquini, mais je ne dirai pas qui, les antagonismes de cette équipe sortiront le moment venu s’ils sont élus.
Pour une culture émancipatrice pour le sport sans entretenir les équipements sportifs et en faisant exploser les embouteillages et en augmentant la pollution, en désinguant la culture depuis 6 années durant, l’éducation en faisant preuve de laxisme à destination de toutes et tous ?
Les rois du « faite ce que je dis, pas ce que je fais ».
Ménétrier ? Ah mais oui la Femme de celui qui en fake news explique que la pollution n’a pas augmenté, les faussaires commandités par Piolle qui se font passer qui se font passer pour l’union de quartier Championnet. Crédibilité 0 !
« L’émancipation » à la piscine, c’est le burquini ? Dîtes, GEC, vous en avez parlé aux femmes afghanes, qu’elles pouvaient s’émanciper à la piscine ?
Et les indigéistes de chez Piolle savent-ils lire ?
Faut-il les émanciper ?