FOCUS — Nouvelle salve de propositions du collectif Grenoble en commun pour les municipales de mars 2020. Les soutiens au maire sortant axent, cette fois, leur communication sur la dimension émancipatrice de la Ville, autour de l’éducation, de la culture et du sport. L’occasion, comme toujours, de présenter de nouveaux candidats appelés à figurer sur la liste Grenoble en commun aux côtés d’Éric Piolle.
Grenoble, ville émancipatrice ? Tel est le thème de la nouvelle salve de propositions du collectif Grenoble en commun, soutien à la candidature du maire sortant Éric Piolle. Après avoir évoqué les mobilités, le climat ou la sécurité, l’équipe de campagne se penche à présent sur la question des jeunes, de l’éducation et de l’émancipation. Sans oublier, une fois encore, de présenter de “nouvelles têtes”, appelées à figurer sur la liste Grenoble en commun.
Parmi celles-ci, une conseillère municipale… d’opposition. Élue sur la liste du socialiste Jérôme Safar en 2014, Anouche Agobian a en effet récemment annoncé son ralliement à la candidature d’Éric Piolle. « Depuis un an et demi, la question se posait », affirme l’élue. La désignation d’Olivier Noblecourt comme candidat du PS grenoblois aurait achevé de la décider. L’élue dit ainsi préférer « cet arc humaniste plus porteur que de faire une liste au premier tour qui n’a pas de sens ».
PCF et Génération.s main dans la main
À ses côtés, Nicolas Beron Perez, secrétaire de la section PCF Grenoble-Meylan. Une section qui, dès juillet 2019, appelait à l’union des forces de gauche face aux “menaces” Chalas ou Carignon. Aujourd’hui, assure-t-il, les communistes sont « très heureux » de participer à la démarche Grenoble en commun. Il est vrai que le ralliement à la candidature Piolle a été approuvé par 85 % des militants du parti.
L’unanimité était moins flagrante du côté de Génération.s. Dont la militante et candidate Sylvie Fougères évoque une « majorité courte mais présente » en faveur de l’alliance avec Éric Piolle. Une alliance à même, selon elle, de « construire collectivement à gauche les moyens de s’affranchir des aliénations que nous impose le système néolibéral ». Et celle-ci de reprendre à son compte l’un des slogans de Grenoble en commun : « Ici c’est Grenoble… et ici c’est possible ! »
Restent deux futurs colistiers : d’une part, Antoine Fléchet, adhérent EELV depuis les européennes de mai 2019 et enthousiaste supporteur de l’action de la municipalité, notamment autour de son Plan écoles ; Céline Mennetrier, d’autre part, auteure culinaire et sportive dans l’âme. L’un comme l’autre signent avec Grenoble en commun leur premier engagement dans une élection et se veulent porteurs d’un « projet ambitieux pour Grenoble ».
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