DÉCRYPTAGE - Le collectif autour de la candidature d'Éric Piolle Grenoble en commun dévoile ses premières orientations en matière de mobilité. Avec, à la clé, de nouveau une promesse de gratuité des transports en commun, mais cette fois réservée aux personnes précaires ou limitée aux week-ends. L'engagement pris en 2014 d'instaurer la gratuité pour les moins de 25 ans et les plus précaires n'a en effet jamais pu être tenu. Éric Piolle compte sur la dimension économique de sa nouvelle proposition pour faire consensus.
La gratuité des transports en commun fait son grand retour dans les engagements de campagne du candidat Éric Piolle. En 2014, l'engagement 21 de la liste Une ville pour tous promettait un abonnement Tag à 0 euro « pour les jeunes de moins de 25 ans et les plus précaires ». Un mandat plus tard, les précaires doivent (toujours) payer 2,50 euros leur abonnement mensuel… et les 18-24 ans s'acquittent de 15 euros tous les mois. Au lieu de 30 auparavant.
Un bilan très mitigé qui n'empêche en rien le nouveau collectif autour de la candidature d'Éric Piolle de remettre la gratuité sur la table. Adieu les moins de 25 ans, bonjour les week-ends ! En matière de mobilité, Grenoble en commun prône désormais la « gratuité universelle des bus et des tramways » les samedis et dimanches. Un « droit au week-end » qui s'accompagne, de nouveau, d'une annonce de gratuité toute l'année pour les plus précaires.
La faute au « conservatisme »… et au « manque de mobilisation sociale »
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