FOCUS – Le secrétaire de l’union de quartier Berriat ne décolère pas. Dans un courrier adressé au maire de Grenoble Éric Piolle, le représentant de l’association dénonce le refus de la Ville de “prêter” le Théâtre 145 à sa réunion publique annuelle. Et de l’en avertir quinze jours avant la date fixée de l’événement. Motif ? En invitant des candidats aux municipales en plus des élus de la Ville, la réunion devient « électorale » et ne sert plus le dialogue entre habitants et municipalité.
L’union de quartier Berriat privée de Théâtre 145 par la Ville de Grenoble ? C’est ce que dénonce son secrétaire Hervé Derriennic dans un courrier adressé au maire de Grenoble Éric Piolle, avec copie pour la presse… et ses concurrents aux élections municipales. Alors que l’union de quartier a pour habitude d’organiser sa réunion publique annuelle au Théâtre 145, les services de la Ville de Grenoble refusent cette année de mettre le lieu à sa disposition.
L’agacement du secrétaire est d’autant plus palpable que la Ville avait préalablement donné son accord en novembre 2019 pour l’utilisation du théâtre. Avant de se raviser le 4 février… soit quinze jours avant la tenue de la réunion. À la place du 145, la Ville propose de mettre à disposition la Salle rouge, située à quelques centaines de mètres. Mais dont l’acoustique et la capacité sont jugées insuffisantes par l’association.
Réunion publique ou réunion électorale ?
Pourquoi un tel revirement ? Parce que l’union de quartier a indiqué à la Ville son intention d’inviter les candidats aux élections municipales de Grenoble, en plus des élus en place. Ce qu’elle avait déjà fait en 2014, précise Hervé Derriennic. Organisée le 14 février 2014, la réunion publique comptait ainsi parmi ses participants les candidats Jérôme Safar, Matthieu Chamussy… et le futur maire de Grenoble Éric Piolle.
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