FLASH INFO – Alors qu’une per­sonne avait trouvé la mort dans une fusillade à Fontaine le samedi 14 sep­tembre 2024, des coups de feu se sont fait de nou­veau entendre, cette fois sur la com­mune d’Échirolles, quatre jours plus tard, dans la nuit du mer­credi 18 sep­tembre au jeudi 19 sep­tembre. Deux indi­vi­dus ont été interpellés.

C’est dans le quar­tier de La Luire, aux alen­tours de 23 heures, que la nou­velle fusillade a éclaté, sur un point de deal bien connu des forces de l’ordre. Cette fois, les balles n’ont tou­te­fois fait aucune vic­time. Arrivés sur place, les agents de la bri­gade anti-cri­mi­na­lité (Bac) ont pu appré­hen­der deux indi­vi­dus âgés de 19 ans. Les poli­ciers de la divi­sion de la cri­mi­na­lité orga­ni­sée et spé­cia­li­sée (DCOS) ont été sai­sis de l’enquête.

Après pro­lon­ga­tion de leur garde à vue, les deux indi­vi­dus ont été pré­sen­tés devant le juge d’ins­truc­tion le ven­dredi 20 sep­tembre et été mis en exa­men « pour dégra­da­tions du bien d’autrui par moyen dan­ge­reux en bande orga­ni­sée et déten­tion d’arme de caté­go­rie A », a indi­qué le par­quet de Grenoble.

Une nou­velle fusillade a éclaté quar­tier La Luire à Échirolles ; deux indi­vi­dus de 19 ans ont été mis en exa­men. © Google Street View

L’un des deux indi­vi­dus, en situa­tion de réci­dive, a été placé en déten­tion pro­vi­soire. Le second a, quant à lui, été placé sous contrôle judi­ciaire par le juge des liber­tés et de la déten­tion. Le par­quet de Grenoble indique pour sa part avoir fait appel de cette déci­sion. Une déci­sion, pré­cise-t-il, prise contrai­re­ment à ses propres réquisitions.

Les fusillades sur fond de tra­fic de stu­pé­fiants se sont mul­ti­pliées sur l’ag­glo­mé­ra­tion gre­no­bloise depuis début 2024 et en par­ti­cu­lier durant l’été. À Fontaine, c’est un consom­ma­teur ita­lien de can­na­bis qui a trouvé la mort durant la fusillade du 14 sep­tembre. Un mois et demi plus tôt, dans la soi­rée du dimanche 4 août, c’est à Grenoble qu’une per­sonne avait trouvé la mort dans une fusillade sur­ve­nue quar­tier Teisseire. De quoi occa­sion­ner des démons­tra­tions de force de la pré­fec­ture et du par­quet, qui n’ont tou­te­fois pas enrayé la série noire.