FOCUS – Le climat anxiogène ne risque pas de retomber aux abords de l’immeuble Le Carrare à Échirolles, près de Grenoble. Après les récentes fusillades à proximité, les forces de l’ordre viennent de mettre la main sur des armes dans l’un des appartements squattés par des dealers. Alors que le trafic de drogue et d’armes gangrène le quartier depuis des années, le préfet promet de renforcer la présence policière. Autre piste imaginée pour gêner les trafiquants : déplacer l’entrée de l’immeuble pour la rendre plus visible dans l’espace public.
Pas loin d’une quarantaine d’agents de la police nationale se sont postés pendant plusieurs heures au 13 avenue du 8 mars 1945, à proximité de l’immeuble Le Carrare à Echirolles, vendredi 9 août 2024.
L’enjeu de cette démonstration de force ? Contrôler les passants et assurer les riverains de la présence policière, après les récents événements. C’est en effet dans cet immeuble, repère notoire de dealers, qu’un homme a été retrouvé gravement blessé mardi 6 août, à la suite d’une fusillade. Ce alors même qu’une précédente fusillade avait déjà eu lieu le 30 juillet précédent.
En outre, depuis ce dernier fait divers, la police judiciaire a perquisitionné l’immeuble et trouvé des armes dans un appartement : un fusil semi-automatique, un glock et des gilets pare-balles. Pas de drogue, en revanche.
Des contrôles policiers renforcés
« Nous allons renforcer nos opérations dans la durée tant que cela n’ira pas mieux », a martelé Louis Laugier, préfet de l’Isère, vendredi 9 août en fin d’après-midi devant les médias, en présence d’Éric Vaillant, procureur de la République, de Jérôme Chappa, directeur interdépartemental de la police nationale de l’Isère, et d’Amandine Demore, maire d’Echirolles. Une décision saluée par l’édile, qui s’est montrée soulagée.
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