Tribune libre du collectif Grenoble à coeur: "Vérité et réalité sur “Place(s) aux enfants” et les écoles"

Tribune libre du col­lec­tif Grenoble à cœur : « Vérité et réa­lité sur “Place(s) aux enfants” et les écoles »

Tribune libre du col­lec­tif Grenoble à cœur : « Vérité et réa­lité sur “Place(s) aux enfants” et les écoles »

TRIBUNE LIBRE – Le col­lec­tif Grenoble à cœur inter­roge la per­ti­nence des « places aux enfants » déployées par la Ville de Grenoble, soit son pro­gramme de pié­ton­ni­sa­tion des rues situées devant les écoles de la com­mune. Pour le col­lec­tif, qui rap­pelle que la jus­tice a reto­qué cer­taines places en ques­tion, l’ob­jec­tif est bien plus de lut­ter contre la voi­ture que de per­mettre la réap­pro­pria­tion de l’es­pace public ou d’as­su­rer la sécu­rité des enfants.

Et une ren­trée des classes de plus à Grenoble dans les écoles sur-pol­luées par la fer­me­ture d’Agutte-Sembat. C’est donc parti pour une hui­tième année sco­laire où 4 000 élèves res­te­ront vic­times du pro­blème sani­taire que la mai­rie a créé. Elle conti­nue de le nier, mal­gré le rap­port d’Atmo1La fer­me­ture du bou­le­vard Agutte-Sembat pro­voque « des effets locaux néga­tifs à proxi­mité de cer­tains axes du centre-ville (notam­ment en bor­dure du cours Gambetta ou de la rue Lesdiguières) avec plu­sieurs mil­liers d’habitants subis­sant une aug­men­ta­tion de leur expo­si­tion au pol­luant NO2″.., mal­gré les chiffres publiés par l’association Respire, mal­gré les faits clai­re­ment énon­cés par les unions de quar­tier dans le cadre d’une « inter­pel­la­tion citoyenne ».

Un marquage Place aux enfants à Grenoble. © Florent Mathieu - Place Gre'net

Un mar­quage Place aux enfants à Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net

Parallèlement, la muni­ci­pa­lité fait diver­sion en com­mu­ni­quant à toutes occa­sions sur « Place(s) aux enfants », dis­po­si­tif avec « la qua­lité de l’air au cœur des pré­oc­cu­pa­tions » selon « Grenoble en com­mun », le maire Éric Piolle allant même sur son blog per­son­nel jusqu’à pré­tendre qu’il réduit « for­te­ment » la pollution.

Cette fausse asser­tion n’est pas la seule parmi toutes celles uti­li­sées pour jus­ti­fier ce dis­po­si­tif et en faire un outil de comm’. Alors, quelle est la vérité et la réa­lité sur « Place(s) aux enfants » ?

Quel est l’ob­jec­tif réel de « Place(s) aux enfants » ?

Sur l’exemple de la Belgique et de Londres, les « rues sco­laires » se sont mul­ti­pliées en France. Ce sys­tème vise à amé­lio­rer la sécu­rité des enfants en pié­ton­ni­sant tem­po­rai­re­ment les voies des écoles, aux heures d’ouverture et de fer­me­ture des classes.

Contrairement à d’autres villes, la mai­rie de Grenoble n’a pas adopté cette solu­tion simple et effi­cace. Elle a ins­tauré « Place(s) aux enfants », son propre sys­tème. Mais le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif l’a rapi­de­ment inva­lidé. Pourquoi ? Car ce dis­po­si­tif, « en pré­voyant une limi­ta­tion de la cir­cu­la­tion appli­cable durant toute l’année, sans que soient dis­tin­guées les périodes de classe et les vacances sco­laires, excède l’objectif pour­suivi ». Ainsi for­mulé en octobre 2021, ce juge­ment a été confirmé en juin 2024 de façon tout aussi claire : « la com­mune de Grenoble ne jus­ti­fie pas, au regard de ces objec­tifs, de la néces­sité d’interdire la cir­cu­la­tion et le sta­tion­ne­ment de manière per­ma­nente ».

Alors, quel est vrai­ment l’objectif de « Place(s) aux enfants » ? La sécu­rité des petits Grenoblois serait-elle uti­li­sée comme pré­texte pour que, comme le dit l’adjoint Gilles Namur, « l’usage de la voi­ture étant très com­pli­qué, les gens aban­donnent leur voi­ture » ?

Fermeture de rue per­ma­nente, pour quel béné­fice supplémentaire ?

La fer­me­ture per­ma­nente vou­lue par l’idéologie muni­ci­pale fait que « Place(s) aux enfants » ne peut s’appliquer qu’à de petites rues peu emprun­tées, telles les rues Sergent Bobillot, des Dauphins, Lachat, Anthoard, etc. C’est ce que l’adjoint déjà cité a reconnu en disant aussi : « Ça ne doit pas être un axe très fré­quenté. »

Comparativement à une fer­me­ture tem­po­raire, quel est donc le béné­fice sup­plé­men­taire ? Aucun du côté de la réduc­tion de la pol­lu­tion, très peu de voi­tures étant donc concer­nées. Et rien en termes d’accroissement de la sécu­rité sco­laire, celui-ci étant même moindre par rap­port à une rue plus emprun­tée qui serait bar­rée seule­ment lorsque les enfants entrent ou sortent de l’école.

Il est pos­sible d’être intelligent

Il y a 182 de jours de classes par an. Évidemment, à Grenoble comme ailleurs, sécu­ri­ser les entrées-sor­ties des écoles ne néces­site ni de pié­ton­ni­ser 365 jours sur 365, ni 24 heures sur 24 !

L’exemple de cette vidéo illustre com­ment la ville de Lille a pré­féré l’intelligence au dog­ma­tisme. Les béné­fices sont les mêmes qu’avec une fer­me­ture per­ma­nente et il n’y a pas les incon­vé­nients pour les rive­rains et les professionnels.

Étude de cas : l’é­cole mater­nelle Marceau

C’est cette école que les adjoints Gilles Namur et Christine Garnier ont choi­sie pour annon­cer que « Place(s) aux enfants » serait géné­ra­lisé à 41 rues d’ici 2026.

École et rue Marceau, avec "Place(s) aux enfants" sur la droite de l’image.

École et rue Marceau, avec « Place(s) aux enfants » sur la droite de l’image.

Repris par l’Ades (ou l’inverse?), le com­mu­ni­qué de « Grenoble en com­mun » met d’abord l’accent sur la sécu­rité, en disant que la rue Sergent-Bobillot est « tris­te­ment connue pour avoir été le théâtre d’un grave acci­dent de cir­cu­la­tion en juin 2019″. Ce n’est pas vrai ! L’accident a en réa­lité eu lieu rue Marceau (à l’angle avec la rue Desaix, qui est de l’autre côté et où se trouve le por­tail de la cour de récréa­tion). D’autre part, le conduc­teur res­pon­sable avait fumé du haschich. Le pre­mier dan­ger pour les enfants à Grenoble, ne serait-il pas en fait celui-là ?

Ce même com­mu­ni­qué pour­suit sur « la qua­lité de l’air au cœur des pré­oc­cu­pa­tions », en omet­tant de dire que la fer­me­ture du bou­le­vard Agutte-Sembat a envoyé une par­tie du tra­fic sur la rue Marceau, fai­sant de l’école l’une de celles qui sont sur-pol­luées. Évidemment, fer­mer la petite rue Sergent-Bobillot n’y a stric­te­ment rien changé !

Le cas ins­truc­tif de l’école mater­nelle Millet

Elle illustre le fait que « Place(s) aux enfants » n’améliore pas la qua­lité de l’air. Bien qu’étant dans une rue pié­ton­ni­sée et la pre­mière à avoir été « dévoi­tu­rée » par la fer­me­ture du bou­le­vard Agutte-Sembat en 2017, elle est plus pol­luée au NO2 que qua­si­ment toutes les écoles de ce dispositif.

En effet, les chiffres d’Atmo publiés par l’association Respire montrent que deux écoles seule­ment le sont plus qu’elle. Lesquelles ? Toutes deux figurent parmi les sept les plus pol­luées de l’agglomération gre­no­bloise, et sont l’école Marceau du Cœur de Ville, à cause du plan de cir­cu­la­tion de 2017, et l’école Diderot, du fait de la proxi­mité de l’A480.

La rue Nicolas-cho­rier et le quar­tier Metz/Strasbourg

En même temps qu’elle annonce que « Place(s) aux enfants » sera géné­ra­lisé à 41 rues, c’est sans états d’âme que la Ville défend un pro­jet qui aug­men­te­rait de 20% la cir­cu­la­tion sur un axe déjà for­te­ment chargé : la rue Nicolas-Chorier, où se trouvent l’école élé­men­taire Chorier et le col­lège Fantin-Latour.

La rue Nicolas Chorier, où la Ville projette d’augmenter le trafic devant l’école.

La rue Nicolas Chorier, où la Ville pro­jette d’augmenter le tra­fic devant l’école.

S’il se réa­lise, 800 enfants res­pi­re­ront de la pol­lu­tion sur­ajou­tée, comme les 4 000 élèves2Les élèves des écoles mater­nelle et pri­maire Jean-Jaurès, du col­lège et du lycée Champollion, de l’école élé­men­taire Marianne-Cohn, de l’école mater­nelle Marceau et du col­lège de l’Aigle. déjà atteints par la fer­me­ture d’Agutte-Sembat ! Ignorer la bonne solu­tion pro­po­sée par les habi­tants (péti­tion), est-ce cela « la qua­lité de l’air au cœur des pré­oc­cu­pa­tions » du maire et de ses adjoints???

Quartier Metz/Strasbourg, la Ville pré­voyait éga­le­ment d’augmenter la cir­cu­la­tion devant l’école Saint-Joseph. Une forte mobi­li­sa­tion des habi­tants et des com­mer­çants a per­mis de l’éviter. Souhaitons que le quar­tier Berriat par­vienne aussi à échap­per à une nou­velle créa­tion de rue anti-enfants, où les écoles sont vic­times col­la­té­rales des dik­tats muni­ci­paux. L’adjoint aux mobi­li­tés ne peut pas à la fois dire que fer­mer de petites rues amé­liore la qua­lité de l’air et qu’augmenter le tra­fic sur de grands axes a peu d’impact !

« Se réap­pro­prier l’es­pace public »

Dans tous ses pro­jets, l’un des prin­ci­paux man­tra de la Ville est « se réap­pro­prier l’espace public ». « Place(s) aux enfants » n’y échappe pas, mais en réa­lité il est rare d’y voir des enfants. Car quels sont ceux que les parents laissent seuls dehors ? Qu’y a‑t-il qui leur per­mette de jouer, de res­ter, d’être en sécu­rité ? Tout bien­venu que ce soit, à condi­tion de ne pas com­men­cer en abat­tant les arbres3Le feuillage de chaque branche d’un grand arbre apporte autant de fraî­cheur (ombre et éva­po­trans­pi­ra­tion) que celui d’un jeune arbuste nou­vel­le­ment planté. En termes d’absorption du CO2 aussi. comme à l’école Paul-Bert, mettre quelques plan­ta­tions et sièges ne suf­fit pas. Il y a un risque que « Place(s) aux enfants » devienne syno­nyme de no man’s land pour beau­coup d’entre elles, ou même par­fois de place au squat.

Alors, rue sco­laire ou « place(s) aux enfants » ?

Comme l’a clai­re­ment exprimé le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif, tout dépend de « l’objectif pour­suivi ». Si c’est d’abord le ban­nis­se­ment de la voi­ture, « Place(s) aux enfants » est un dis­po­si­tif bien en cohé­rence avec ce but. Si c’est la sécu­rité des enfants lors des entrées-sor­ties des écoles, le sys­tème de la rue sco­laire est par­fai­te­ment adapté, comme nombre de villes de France et d’Europe l’ont com­pris. Enfin, si c’est pour créer des îlots de fraî­cheur, il fau­drait alors être clair et par­ler de jar­dins, ce que ne sont pas des rues fer­mées res­tant majo­ri­tai­re­ment minérales.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ainsi que sera réduite la pol­lu­tion aux abords des écoles, la pre­mière chose à faire étant évi­dem­ment de ne pas les sur-pol­luer par un ajout de cir­cu­la­tion détourné de grands axes ! Cela néces­site pour com­men­cer d’enfin prendre en compte les demandes que les unions de quar­tier ont for­mu­lées pour le bou­le­vard Agutte-Sembat4Rouvrir à la cir­cu­la­tion auto­mo­bile le cou­loir de bus du Bd Agutte-Sembat, dans le sens Sud-Nord. et pour la rue Nicolas-Chorier5Maintenir le double-sens auto­mo­bile sur la por­tion du cours Berriat com­prise entre le cours Jean-Jaurès et le pont SNCF, solu­tion alter­na­tive com­pa­tible avec la Chronovélo..

Croisement Gambetta/Lesdiguières : à droite le collège Champollion, à gauche le lycée!

Croisement Gambetta – Lesdiguières : à droite le col­lège Champollion, à gauche le lycée !

Rappel : Les tri­bunes publiées sur Place Gre’net ont pour voca­tion de nour­rir le débat et de contri­buer à un échange construc­tif entre citoyens d’opinions diverses. Les pro­pos tenus dans ce cadre ne reflètent en aucune mesure les opi­nions des jour­na­listes ou de la rédac­tion et n’engagent que leur auteur. 

Vous sou­hai­tez nous sou­mettre une tri­bune ? Merci de prendre au préa­lable connais­sance de la charte les régis­sant.

Florent Mathieu

Auteur

29 réflexions sur « Tribune libre du col­lec­tif Grenoble à cœur : « Vérité et réa­lité sur “Place(s) aux enfants” et les écoles » »

  1. Je recom­mence : les chiffres d’Atmo seraient faux ? Me serais-je trompé en les rele­vant ? Je vous écoute.

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  2. Non pas tous les flux sur Hoche / Gambetta, ils sont ven­ti­lés prin­ci­pa­le­ment sur Liautey / Hoche / Gambetta ; vers Prefecture sur Lesdiguières /Turenne / Berriat ; vers les Grands bou­le­vards sur Gambetta / Marceau /Jean Jaures / Catane ; vers l’Ile Verte sur les quais / Gare, vers la Rocade sur la Métropole /Voironnais.

    Sans oublier les flux contraints par ces modi­fi­ca­tions de la cir­cu­la­tion à Grenoble sur plu­sieurs voies rou­lantes sup­pri­més et d’autres crées pour les reports de cir­cu­la­tions, en pro­ve­nance de tous les axes.

    Conséquence, depuis CVCM et Chronovélo de 2017 les embou­teillages ont aug­menté exponentiellement
    par­tout en ville, d’au­tant plus que les places de sta­tion­ne­ment se réduisent comme peau de cha­grin sous les effets de la même poli­tique anti-voitures.

    sep article
  3. Étude RESPIRE basée sur des don­nées d’ATMO ante­rieures à 2019 , la sta­tion de mesure de la pol­lu­tion était encore à la caserne de Bonne. Retirée depuis, pour­quoi donc ? Parce qu’elle fai­sait res­sor­tir des don­nées de la pol­lu­tion defa­vo­rables à ceux qui nous ont imposé CVCM/Chronovelo sans études d’im­pacts, poli­tique sup­por­tée par ATMO, juge et partie.

    sep article
  4. Depuis que le bou­le­vard Lyautey finit en cul de sac, tout ce qui pas­sait sur Agutte Sembat est détourné sur Gambetta par la rue Hoche.
    Il faut vrai­ment avoir un culot de malade pour mettre un com­men­taire disant que ça a amé­lioré l’air à l’école Marianne Cohn !
    En fait, comme elle est sur la rue Hoche, c’est même une des plus pol­luées de tout le département.
    https://​www​.ledau​phine​.com/​e​n​v​i​r​o​n​n​e​m​e​n​t​/​2​0​2​2​/​0​2​/​1​5​/​i​s​e​r​e​-​g​r​e​n​o​b​l​e​-​1​0​0​-​d​e​s​-​e​t​a​b​l​i​s​s​e​m​e​n​t​s​-​s​c​o​l​a​i​r​e​s​-​s​o​u​m​i​s​-​a​-​l​a​-​p​o​l​l​u​t​ion

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    • Et cela ne vous vien­drait même pas à la tête de réduire le tra­fic moto­risé sur la rue Hoche ? Cette pol­lu­tion est pro­vo­quée quand même par les voi­tures non ?
      On hal­lu­cine devant tant de pro­pos hypo­crites d’au­to­mo­bi­listes qui ne peuvent voir leurs pri­vi­lèges se résor­ber un peu pour faci­li­ter la vie du plus grand nombre qui sou­haite pou­voir un jour se dépla­cer à pied, à vélo, en trans­port en com­mun, sans se faire enqui­qui­ner sans cesse par l’om­ni­pré­sence de la voi­ture partout.

      Et si on va au fond du débat, il faut se poser la ques­tion : faut-il vrai­ment que toutes les rues soient être acces­sibles aux tra­fic moto­risé ? Et si oui, pourquoi ?

      sep article
    • Les der­nières don­nées (2019) montrent un taux de concen­tra­tion de NO2 impor­tant pour l’é­cole Marianne Cohn, mais elle est loin d’être en tête pour Grenoble :
      35 µg/m3 Collège l’Aigle
      33 µg/m3 Collège Lycée Champollion
      32 µg/m3 Ecole Marceau
      31 µg/m3 Ecole Jjaurès
      31 µg/m3 Marianne Cohn

      Depuis 2017 et le nou­veau plan de cir­cu­la­tion, les chiffres montrent une baisse de 18% du taux de concen­tra­tion en NO2 dans cette école, là où on observe une baisse de 4 à 14 % sur des écoles hors plan de circulation.

      Corrélation n’est pas cau­sa­lité. Je n’en tire pas de conclu­sion, si ce n’est que vous n’a­vez pas bien lu les chiffres.
      Ou alors expo­sez-en votre lec­ture détaillée.

      sep article
      • Pas de conclu­sion de votre part pour la rue Hoche, j’en reste donc à celle du Dauphiné Libéré et à ce qu’on voit quand on y est coincé dans un embouteillage.
        À droite de la rue Hoche, pas de conclu­sion non plus de votre part pour Champollion sur le bou­le­vard Gambetta et la rue Lesdiguières ?
        Ni pour l’Aigle et l’école Marceau, où les rues Lesdiguières et Hoche mènent tout droit ?

        sep article
        • Déjà répondu.
          Les don­nées, rien que les données.
          Qui montrent que ces éta­blis­se­ments étaient déjà les plus pol­lués avant 2017, que ça baisse par­tout, et encore plus que n’im­porte où à l’é­cole Cohn.
          Navré que les don­nées aillent contre vos convic­tions ou votre expé­rience indi­vi­duelle, mais ça s’ap­pelle la démarche scientifique.

          sep article
          • Donc vous ne voyez de pro­blème ni sur la rue Hoche, ni sur le bou­le­vard Gambetta, ni sur la rue Lesdiguières. Très impressionnant 🤪

            Soit les jour­naux, les asso­cia­tions, les ins­ti­tu­tions, les gens ont tout faux. Soit c’est vous, et je n’ai pas trop de mal à en devi­ner les raisons …

            sep article
            • sep article
              • Vu plus bas votre « déjà répondu » et les infos dans les réponses de Grenoble coeur.

                C’est donc bien vous qui avez tout faux.
                Parce que vous ne voyez rien ni bou­le­vard Gambetta ni rue Lesdiguières alors que c’est offi­ciel que le pro­blème touche ces rues.
                Votre pré­ten­due « démarche scien­ti­fique » est soit bug­gée soit poli­ti­sée ou les deux.

                sep article
  5. Qui se sent mor­veux se mouche ! Et là, c’est la grippe que vous avez chopé !
    Les argu­ments que vous appor­tez sont exac­te­ment ceux uti­li­sés par Grenoble à Coeur le chan­ge­ment (ou plu­tôt l’im­mo­bi­lisme) ainsi que par les diverses unions de quar­tier qui ne veulent de com­pro­mis que si cela englobe uni­que­ment leur point de vue.
    Comme l’a démon­tré Père Pendiculaire, vos argu­ments pseudo-scien­ti­fiques sont pitoyables. Personnellement, je les trouve malhonnêtes.
    Quant à la pol­lu­tion appor­tée par les dépla­ce­ments moto­ri­sés, je vois que vous l’é­va­cuez avec un rare brio.
    Bref, vos pro­pos sont tota­le­ment incré­dibles et à la limite du rado­tage. Restez dans votre époque et lais­sez vivre les habi­tants (jeunes, vieux, parents, étu­diants, hommes, femmes etc) qui veulent pou­voir vivre en ville autre­ment que sous le joug de la bagnole prôné par une mino­rité bruyante.

    sep article
  6. L’association Grenoble à Cœur s’ap­puie sur l’é­tude Respire, menée de 2015 à 2019 sur le taux de concen­tra­tion de trois pol­luants majeurs dans les écoles du ter­ri­toire natio­nal, pour étayer ses posi­tions. Il est plu­tôt sain que les asso­cia­tions se servent des don­nées scien­ti­fiques dis­po­nibles pour inter­pel­ler les pou­voirs publics.
    Si ce qu’ils annoncent est véri­fié dans les faits, alors la mai­rie de Grenoble devrait se pen­cher sérieu­se­ment sur ces ques­tions et amen­der sa politique. 

    Regardons l’é­tude Respire :

    « L’école Millet est plus pol­luée au NO2 que qua­si­ment toutes les écoles de ce dispositif. »
    Avec 26 µg/m3, son taux de NO2 est moyen par rap­port aux autres éta­blis­se­ments sco­laires du centre ville. Le lycée Champollion voi­sin a un taux de 33 µg/m3, par exemple, et l’é­cole pri­vée Bayard un taux de 22 µg/m3.
    Cette asser­tion est donc fausse.

    « Les chiffres d’Atmo publiés par l’association Respire montrent que deux écoles seule­ment le sont plus qu’elle (l’é­cole Millet) (…) : l’école Marceau du Cœur de Ville, à cause du plan de cir­cu­la­tion de 2017, et l’école Diderot, du fait de la proxi­mité de l’A480. »
    Dans le cas de l’é­cole Marceau, on observe comme par­tout une baisse géné­rale de la concen­tra­tion des pol­luants depuis 2015, NO2 com­pris. Sauf que pour ce pol­luant, en 2019 le taux remonte en effet à son chiffre de 2015. Le plan de cir­cu­la­tion étant entré en vigueur en 2017, année bais­sière, et les chiffres de 2018 mon­trant une pour­suite de cette baisse, il ne semble pas juste d’at­tri­buer au plan de cir­cu­la­tion de 2017 la hausse de 2019.
    D’autant plus que beau­coup d’autres éta­blis­se­ments de la ville, abso­lu­ment pas concer­nés par le plan de cir­cu­la­tion de 2017, montrent une légère remon­tée de ce taux en 2019 : mater­nelle Florence Arthaud, école Sidi Brahim, Ste Marie des Charmilles, école Ferdinand Buisson, lycée Mounier, lycée Notre Dame…
    Cette asser­tion est donc fausse.

    « S’il se réa­lise, 800 enfants res­pi­re­ront de la pol­lu­tion sur­ajou­tée, comme les 4 000 élèves (Les élèves des écoles mater­nelle et pri­maire Jean-Jaurès, du col­lège et du lycée Champollion, de l’école élé­men­taire Marianne-Cohn, de l’école mater­nelle Marceau et du col­lège de l’Aigle) déjà atteints par la fer­me­ture d’Agutte-Sembat ! »
    Pour tous ces éta­blis­se­ments, comme pour l’en­semble de ceux du centre ville, les mesures de taux de pol­luants baissent depuis 2015. Pour les PM 10 et PM2,5, cette baisse est com­prise entre 21% et 39%. Pour le NO2, baisse par­tout depuis 2015, mais plus inégale en effet. Comme dans le cas de l’é­cole Marceau, on observe pour 4 de ces 7 éta­blis­se­ments des chiffres de 2019 qui remontent par rap­port à la baisse des années 2017 et 2018. Mais par­ler de « pol­lu­tion sur­ajou­tée » ou d” « écoles sur-pol­luées » est un non-sens contre­dit par les chiffres : l’é­cole Marianne Cohn, même avec une année 2019 moins favo­rable que 2018, est celle qui affiche la meilleure amé­lio­ra­tion de l’air de la série, et une des meilleures du centre ville, avec une baisse de 24% du taux de NO2.
    Cette asser­tion est donc fausse.

    Une nou­velle ité­ra­tion des mesures de Respire serait dans tous les cas néces­saire pour tirer des conclu­sions géné­rales et éta­blis­se­ment par éta­blis­se­ment, car les der­niers chiffres datent main­te­nant de 5 ans.

    Mais une conclu­sion inter­mé­diaire peut être tirée, à la lec­ture paral­lèle de cette tri­bune et des don­nées Respire : Grenoble à Cœur dégrade le débat public en mani­pu­lant les don­nées, et cherche à faire pas­ser pour de l’in­té­rêt géné­ral son parti-pris politique.

    sep article
    • Tant que vous y êtes, pré­ten­dez aussi qu’Atmo « dégrade le débat public en mani­pu­lant les don­nées, et cherche à faire pas­ser pour de l’intérêt géné­ral son parti-pris poli­tique » (comme vous dites), car ils ont rap­porté que la fer­me­ture d’Agutte-Sembat sur-pol­lue « à proxi­mité de cer­tains axes du centre-ville (notam­ment en bor­dure du cours Gambetta ou de la rue Lesdiguières) avec plu­sieurs mil­liers d’habitants subis­sant une aug­men­ta­tion de leur expo­si­tion au pol­luant NO2 ».

      Sinon, regar­dez les don­nées de Respire avec un mini­mum de tra­vail, d’exhaustivité et de rigueur d’a­na­lyse. Sans mettre l’école Millet parmi d’autres qui ne sont pas dans le dis­po­si­tif « Place(s) aux enfants ». Sans com­pa­rer l’école Marceau qui est l’une des plus pol­luées de Grenoble à d’autres sans pro­blèmes. Etc.

      Oui la pol­lu­tion baisse par­tout en France. Mais moins pour les écoles sur-pol­luées du centre-ville de Grenoble qu’ailleurs.

      Quant aux années 2015 et 2019 rete­nues par Respire, elles montrent l’impact TOUJOURS PRÉSENT en 2024 de la fer­me­ture en 2017 d’Agutte Sembat.

      sep article
      • « Sinon, regar­dez les don­nées de Respire avec un mini­mum de tra­vail, d’exhaustivité et de rigueur d’analyse »

        Je n’ai fait que reprendre point par point vos affir­ma­tions au sujet de cha­cune des écoles sur les­quelles vous appuyez votre démons­tra­tion, vous avez beau jeu de me répondre « non mais celle-là ça ne compte pas ! » ou « pas comme ça ! ».

        Je n’ai pas consa­cré « un mini­mum de tra­vail » à reprendre les don­nées de manière fac­tuelle ? Respectez vos inter­lo­cu­teurs si vous vou­lez être res­pec­tables, merci.
        J’ai repris ces don­nées de manière plus exhaus­tive que vous ne l’a­vez fait puisque vous n’a­vez pas relevé que les chiffres du NO2 2019 remontent aussi ailleurs que dans la zone concer­née par le plan de cir­cu­la­tion de 2017, en plus du fait qu’elles ne remontent pas dans cer­taines écoles sup­po­sé­ment sur les axes que vous qua­li­fiez de « sur-pollués ».
        Avez-vous déli­bé­ré­ment occulté ces don­nées hors sec­teur plan de 2017, ou ne les avez-vous pas véri­fiées ? Cela remet en tout cas for­mel­le­ment en cause le lien que vous pré­sen­tez comme indis­cu­table entre le plan de cir­cu­la­tion de 2017 et les don­nées à la hausse de 2019.

        « Quant aux années 2015 et 2019 rete­nues par Respire, elles montrent l’impact TOUJOURS PRÉSENT en 2024 de la fer­me­ture en 2017 d’Agutte Sembat. »
        Alors là, je ne vois pas com­ment vous pou­vez affir­mer (ET AVEC DES MAJUSCULES) que des don­nées 2015 – 2019 mettent en évi­dence une situa­tion en 2024… ou alors il existe des don­nées 2024 que je n’ai pas vues, auquel cas je vous serai sin­cè­re­ment recon­nais­sant de m’en don­ner le lien !

        sep article
        • Le plan de cir­cu­la­tion est tou­jours celui de 2017, son impact est donc TOUJOURS PRÉSENT en 2024.

          Mais vous cher­chez à mettre en doute ce qu’Atmo a pour­tant écrit noir sur blanc, à savoir que la fer­me­ture d’Agutte Sembat a « des effets locaux néga­tifs à proxi­mité de cer­tains axes du centre-ville (notam­ment en bor­dure du cours Gambetta ou de la rue Lesdiguières) avec plu­sieurs mil­liers d’habitants subis­sant une aug­men­ta­tion de leur expo­si­tion au pol­luant NO2 ».

          Avec toutes les consé­quences que cela signi­fie pour les rive­rains et les éco­liers, dont celles que nous avons men­tion­nées dans notre tri­bune, et que nous confirmons.

          sep article
          • Conséquences qui sont :
            – minimes (ça baisse partout)
            – pas sys­té­ma­tiques (des écoles concer­nées par les reports de cir­cu­la­tion ne voient pas de hausse)
            – pas spé­ci­fiques au plan de 2017 (des écoles non concer­nées par les reports de cir­cu­la­tion voient une hausse)
            – et pas conco­mi­tantes au plan de cir­cu­la­tion (2 ans après sa mise en place).

            Bien sûr que le plan de cir­cu­la­tion 2017 est tou­jours en vigueur en 2024, mais les der­nières don­nées sont de 2019 et ne per­mettent pas d’af­fir­mer quoi que ce soit sur la situa­tion actuelle en l’ab­sence de don­nées récentes. 

            Ça s’ap­pelle la méthode scien­ti­fique, on n’a rien trouvé de mieux pour par­ta­ger une vision fiable et objec­tive du réel, si vous ne la res­pec­tez pas aucun débat fondé n’est possible.

            sep article
            • En fait vous remet­tez en cause le tra­vail d’ATMO et de RESPIRE en rein­ter­pré­tant à votre sauce parce que leur tra­vail ne vous arrange pas.

              Vous n’a­vez de cesse (TECHNIQUE DE CONFUSION, D’AMALGAME, DE PSEUDO-DÉBAT, DE FAUSSES PREUVES, DE DIVERSIONS, etc, tout y passe), comme déjà fait dès les pre­mières publi­ca­tions de GAC par des par­ti­sans poli­tiques iden­ti­fiés (poli­tiques est un de vos argu­ments contre GAC) , sous l’ex­cuse de la rigueur scien­ti­fique, de noyer le pois­son et de ten­ter de perdre les lec­teurs sous des flots d’af­fir­ma­tions qu’il n’a ni le temps ni l’en­vie de contrô­ler, dans un seul objec­tif, décré­di­bi­li­ser la parole de Grenoble à Cœur, manœuvres bien utiles par contre pour les par­ti­sans de la poli­tique d’i­nac­ces­si­bi­lité de la ville que vous defen­dez et à des­ti­na­tion de ses électeurs ! 

              Si vous étiez si rigou­reux que ça , vous met­triez en avant qu’au­cune sta­tion de mesure de la pol­lu­tion au centre de Grenoble n’existe puisque que celle qui était à la caserne de bonne a été sup­pri­mée, que la muni­ci­pa­lité n’en demande pas, qu’elle n’a pas fait une cam­pagne de mesures multi-points de la pol­lu­tion avant et après le plan de non cir­cu­la­tion CVCM qui a fait pas­ser Grenoble de la 10ème à la 4ème place des villes les plus embou­teillées de France, en concen­trant des reports de cir­cu­la­tions proches d’é­ta­blis­se­ment sco­laires et d’ha­bi­ta­tions tout court là où vivent parents et enfants, où vivent les Grenoblois. 

              Vous pré­ci­se­riez aussi sous ban­nière de cette pseudo rigueur et pseudo inté­grité, que ce n’est pas la voi­ture qui pol­lue à gre­noble et que cette poli­tique anti-voi­tures est ridi­cule et contre pro­duc­tive, puisque c’est le chauf­fage au bois qui est LE 1er pol­lueur bien avant les véhicules.

              Par exemple En Isère (source Atmo 2019)
              Transport rou­tier => PM10 = 11% & PM2,5 = 11 % émissions. 

              CHAUFFAGE AU BOIS => PM10 = 56% & PM 2,5 = 71% des émissions.

              sep article
              • Vous m’ac­cu­sez là de vos propres turpitudes.

                « Si vous étiez si rigou­reux que ça (…) vous pré­ci­se­riez (…) que ce n’est pas la voi­ture qui pol­lue à gre­noble (…) puisque c’est le chauf­fage au bois qui est LE 1er pol­lueur bien avant les véhicules. »

                … vous êtes donc en train d’af­fir­mer que les voi­tures et le plan de cir­cu­la­tion de 2017 n’y sont pour rien dans la pol­lu­tion de Grenoble et des quelques don­nées en hausse pour le NO2 aux abords de cer­taines écoles, obser­vables en 2019 ?
                Et que l’ar­gu­men­taire de Grenoble à Cœur est tota­le­ment infondé ?

                Intéressant.

                sep article
            • Maintenant vous cher­chez à mini­mi­ser le pro­blème faute de pou­voir conti­nuer à le nier.

              sep article
              • Absolument pas, je ne varie pas d’un iota depuis le début : les don­nées dis­po­nibles ne per­mettent pas de vali­der les conclu­sions que vous en tirez. 

                Ces don­nées sont dis­po­nibles à tout un cha­cun : https://​ecoles​-aura​.res​pire​-asso​.org/
                J’incite vrai­ment cha­cun à en prendre connais­sance pour se faire une opinion.

                sep article
                • Arrêtez votre cinéma ! Tout le monde voit bien vos manœuvres pour perdre les Grenoblois ! 

                  Votre poli­tique anti-voi­tures est injus­ti­fiable car elle oppose les citoyens, créé des embou­teillages et reports de cir­cu­la­tions par­tout, tue nos com­merces et rend la vie impos­sible aux habi­tants au béné­fice du mino­rité ! STOP

                  sep article
  7. Si on en reste aux faits, l’é­tude Respire bran­die par cette asso­cia­tion pour jus­ti­fier ses outrances ne met pas en évi­dence ce qu’elle prétend.

    sep article
    • Quelle étude Respire ? Si on en reste aux faits, elle n’existe pas …

      Respire a seule­ment mis en ligne des don­nées brutes, issues d’Atmo qui a d’ailleurs offi­ciel­le­ment reconnu que la fer­me­ture d’Agutte-Sembat a « des effets locaux néga­tifs à proxi­mité de cer­tains axes du centre-ville (notam­ment en bor­dure du cours Gambetta ou de la rue Lesdiguières) avec plu­sieurs mil­liers d’habitants subis­sant une aug­men­ta­tion de leur expo­si­tion au pol­luant NO2 ».

      Il faut ana­ly­ser ces don­nées pour consta­ter qu’une soixan­taine d’écoles gre­no­bloises avaient à leur porte une concen­tra­tion en NO2 supé­rieure ou égale à 30 μg/m3 en 2015, et qu’elles n’étaient plus que quelques-unes en 2019 après la fer­me­ture d’Agutte-Sembat. À l’unique excep­tion d’une école proche de l’A480, toutes sont situées dans les sec­teurs du centre-ville où s’est repor­tée la circulation.

      Ces écoles du centre-ville n’ont vu le NO2 bais­ser que de ‑4,3 μg/m3 en moyenne entre 2015 et 2019, au lieu de ‑6,2 μg/m3.

      C’est un tiers d’amélioration en moins.

      https://​drive​.google​.com/​f​i​l​e​/​d​/​1​t​3​5​i​y​z​z​Q​Y​o​Z​k​0​5​p​B​7​u​i​j​C​P​H​h​J​6​D​o​7​K​Y​W​/​v​iew

      sep article
  8. Démonstration impa­rable!👌

    sep article
  9. sep article
  10. Rhoooooo, les blai­reaux de pre­mière classe ! Mais les gens, sor­tez de vos bagnoles ! C’est vous qui êtes le pro­blème à nous enqui­qui­ner avec vos véhi­cules pol­luants, lourds, rapides et volu­mi­neux ! C’est vous qui contri­buez à l’u­ti­li­sa­tion de solu­tions aussi radi­cales car vous êtes trop engon­cés dans vos égoïsmes d’au­to­so­listes qui veulent se dépla­cer par­tout et vous sta­tion­ner n’im­porte où.
    Vous êtes d’un autre siècle, celui des trente glo­rieuses, du règne sans par­tage de la voi­ture au détri­ment du reste dont la majo­rité des habi­tants. On attend juste que vous pas­siez l’arme à gauche pour ne plus être sujet à vos jéré­miades de petits vieux et vieilles aigris, coin­cés dans leur méta­lo­saure de 2 tonnes.

    sep article
    • Technique de dés­in­for­ma­tion / Sophisme / Technique du Messager ou l’at­taque des personnes :

      Décrédibiliser le por­teur du mes­sage. Par extension,
      asso­cier les oppo­sants à des déno­mi­na­tions impo­pu­laires telles que « excen­trique », « extrême-droite », « gau­chiste », « ter­ro­riste », « conspi­ra­tion­niste », « radi­cal », « fana­tique », ou même « blonde » . 

      Un des sophismes les plus per­fide et bas qui existe. C’est une attaque sur la per­sonne plu­tôt que son argu­men­ta­tion. On la rabaisse, lui rap­pelle des cas­se­roles voire l’in­sulte pour dis­cré­di­ter son argu­men­ta­tion. En gros « mouais enfin com­ment croire un type qui a arrêté l’é­cole à 16 ans et ne pos­sède aucun diplôme ».

      Exemple : Greta Thundberg fait très sou­vent l’ob­jet de cri­tiques sur son phy­sique, son âge ou son syn­drôme d’as­per­ger plu­tôt que sur les argu­ments qu’elle avance.
      Associée à la Technique de l’homme de paille :

      Associée à la tech­nique de l’in­ver­se­ment de la preuve, c’est à cause vous, c’est vous qui polluez ! 

      Ces élé­ments de lan­gages et tech­niques de mani­pu­la­tions sont apprises par les poli­tiques auprès de conseillers en com­mu­ni­ca­tion ! N’EST-CE PAS ?

      TROUVEZ AUTRE CHOSE !

      sep article
    • Quelle argu­men­ta­tion impa­rable ! Achevons les vieux, place à nous, les d’jeunes, qu’on a tou­jours rai­son ! Brassens le chan­tait déjà au cours de ces funestes Trente Glorieuses : « Le temps ne fait rien à l’affaire ».

      sep article

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