FOCUS – Une vingtaine d’associations de protection animale tenaient des stands, samedi 6 avril 2024, au Jardin de ville, lors de la deuxième journée de “plaidoyer pour les animaux”, organisée par l’Association végétarienne de France, en partenariat avec la Ville de Grenoble. Objectif : sensibiliser le public aux enjeux de la condition animale, devenue un sujet de société de plus en plus important, après avoir été longtemps négligée, selon les organisateurs.
« La condition animale est en train de devenir un sujet de société hautement sensible et pris en compte alors que c’était le sujet le plus négligé et méprisé en politique il y a quelque temps. » Pour appuyer son constat, Sandra Krief, adjointe grenobloise à la condition animale, désigne la vingtaine d’associations rassemblées1l’Association végétarienne de France, l’Apagi, l’Arbre à rats, l’Arche de Chantal, Aspas, Cheval espoir 38, Cosa animalia, Chats libres – chats gris, Droit de vivre, l’École du chat libre, Hors des murs, L214, Mon chien ma vie, Ohana, SoliVet, la SPA Dauphiné, la SPA dispensaire de Grenoble, Tichodrome et Cheval mon ami, samedi 6 avril 2024, au Jardin de ville, à Grenoble, pour la deuxième journée de “plaidoyer pour les animaux”.
Sandra Krief, adjointe à la condition animale à la Ville de Grenoble, a déploré, aux côtés de militants de l’association L214, le « déni » de l’Etat sur le sujet. © Manuel Pavard – Place Gre’net
Après le succès de la première édition, qui avait réuni une douzaine d’associations en septembre 2023, d’autres militants œuvrant pour la protection animale ont ainsi répondu à l’appel de l’Association végétarienne de France (AVF), aux manettes de l’évènement, en partenariat avec la Ville de Grenoble. Des personnes en grande partie bénévoles, qui ont accueilli les visiteurs tout au long de la journée, afin de les sensibiliser à leurs combats respectifs.
Chiens et chats, mais aussi chevaux, rats ou faune sauvage
Les stands alignés en arc de cercle au Jardin de ville illustraient d’ailleurs la large palette d’actions et missions de ces différentes associations. « C’est une belle réussite parce qu’on ne parle plus seulement des chats et des chiens », se félicite Sandra Krief, qui énumère : « Vous avez les chevaux, les rats, l’Aspas, le Tichodrome » – ces deux dernières venant en aide à la faune sauvage.
Une vingtaine d’associations de protection animale, aux missions très variées, se sont retrouvées au Jardin de ville, toute la journée du 6 avril 2024. © Manuel Pavard – Place Gre’net
« On étend le champ de notre délégation politique sur la condition animale à tout », vante l’adjointe, en référence au poste qu’elle occupe depuis 2020. « L214 ou l’AVF, c’est l’alimentation végétale », poursuit-elle. « On subventionne aussi une association comme Mon chien ma vie car on a décidé de faire de la politique pour la condition animale, mais aussi en faveur des plus précaires. »
Autre exemple à ce sujet : « SoliVet, un vétérinaire solidaire, qui se déplace une ou deux fois par mois à Grenoble, en partenariat avec Mon chien ma vie, pour soigner gratuitement les animaux de personnes défavorisées », applaudit Sandra Krief.
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Une réflexion sur « « Plaidoyer pour les animaux » : une vingtaine d’associations réunies à Grenoble autour de la condition animale, vrai « sujet de société » »
Ça fait des années que je me bats contre toute sorte de màltraitance animale et aussi dans les abattoirs, plus on sera nombreux à nous battre et plus on obtiendra gain de cause. Bravo et continuez ! la souffrance au niveau de certains chasseur pour leur chien de chasse est aussi un gros problème. Que fait on ?