FOCUS - Les élus grenoblois du groupe Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes ont soumis un vœu interpellant l'État sur la condition animale, lors du conseil municipal du 9 juillet 2018. Notamment sur la question des cirques avec animaux “sauvages”. Des cirques que la Ville de Grenoble n'a toutefois jusqu'ici jamais interdits contrairement à d'autres communes, comme Voiron, malgré les demandes répétées de défenseurs des animaux.
« La condition animale est une question qui préoccupe de plus en plus les Français et Françaises […] À Grenoble également, le sujet intéresse, préoccupe et suscite de nombreuses interpellations des citoyens et citoyennes, que ce soit à propos des chiens en errance, des animaux dans les cirques ou des canards à la caserne de Bonne », a rappelé en préambule Antoine Back, conseiller municipal délégué au secteur 2, lors de la séance du conseil municipal du 9 juillet dernier.
L'élu, membre du groupe Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes (RCGE), portait en effet un vœu, adressé à l'État, concernant l'amélioration de la condition animale.
Si la Ville de Grenoble a accepté d’être représentée au sein de la Commission nationale des professions foraines et circassiennes créée en octobre 2017, elle affirme aujourd'hui regretter amèrement que cette dernière ne se soit réunie qu’une seule fois… Et que ni la question de la condition animale, ni celle de la promotion des arts circassiens n'y aient été abordées.
Par ce vœu, la municipalité entend ainsi « peser sur l'agenda de ladite commission afin qu'elle puisse s'emparer au plus vite de ces sujets ». À commencer par la question de la présence des animaux dits “sauvages” dans les cirques.
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