FLASH INFO — « N’oubliez pas les animaux qui peuplent nos villes ! ». Tel est le message de la tribune publiée par L’Obs dimanche 13 février 2022, à l’intention des candidats à l’élection présidentielle (mais aussi du gouvernement). Avec, parmi la quarantaine d’élus signataires, le nom de Sandra Krief, conseillère municipale de Grenoble déléguée à la Condition animale.
La tribune prend la défense des animaux « liminaires », soit ni domestiques, ni réellement sauvages. Des pigeons aux moineaux en passant par les cygnes, les chats errants, les lapins ou les rats. Convaincus que « nos villes seraient bien tristes sans eux », les signataires réclament « le déploiement d’outils destinés à mettre en œuvre une cohabitation pacifique avec eux ». Et dépasser les « idées reçues » qu’ils inspirent.
« Si l’on prend en compte le fait que 89 % de la population française attache de l’importance à la cause animale, exclure les animaux liminaires de nos politiques serait une erreur », affirme la tribune. Avant d’appeler, en matière de régulation de populations, à « se pencher sur des méthodes non létales, très peu étudiées et qui nous sont peu proposées ». Par exemple ? Les pigeonniers contraceptifs, ou les « vaccins inhibiteurs de la fertilité des sangliers ».
À l’initiative de la tribune, l’association Paz, pour Paris animaux zoopolis, salue la signature de l’élue grenobloise. Une élue, membre du parti animaliste, également en charge d’un état des lieux de la condition animale pour le compte de la Métropole de Grenoble. De quoi susciter la haine ? Au mois de décembre 2021, Sandra Krief était la cible d’un tweet la menaçant de « féminicide avec une arme de boucher », photographie d’un couteau à l’appui.