DROIT DE SUITE – « Je n’ai pas de temps à perdre avec ces attaques gratuites ! » Le moins que l’on puisse dire, c’est que Sandra Krief, conseillère municipale de Grenoble déléguée à la Condition animale, n’a pas apprécié la récente communication de l’association Paz (Paris animaux zoopolis). Celle-ci reprochait à la Ville de Grenoble de ne pas lui avoir délivré les documents demandés sur sa gestion de population des pigeons, dans le cadre d’une enquête visant à dénoncer la pratique du gazage.
Avant la prise de parole de Sandra Krief, la position de la municipalité était quelque peu confuse. Dans un premier temps, celle-ci faisait savoir à Place Gre’net qu’elle ne pratiquait pas le gazage et n’avait, dès lors, aucun document à fournir. Ce alors que l’association demande l’ensemble des documents, et pas seulement ceux concernant le gazage. Puis, dans un second temps, la Ville a indiqué n’avoir en réalité reçu aucune demande, malgré une relance de la Cada et une saisie du tribunal administratif. Vous avez dit confusion ?
Sollicitée par Place Gre’net, Sandra Krief confirme que la Ville a bien reçu une demande de la part de l’association… pour son plus grand agacement:« On lui a refilé tout ce qu’on avait, c’est-à-dire les factures de la nourriture des pigeons. Qui attestent que, toutes les semaines, les pigeons dans les pigeonniers contraceptifs sont nourris ». Paz assure pourtant n’avoir rien reçu. « C’est parce que cette réponse ne lui convient pas. Elle n’a pas précisé ce qu’elle voulait. Elle fait perdre du temps aux services parce qu’on ne comprend pas ce qu’elle demande », rétorque l’élue animaliste.
Et Sandra Krief d’enfoncer le clou : non, la Ville de Grenoble ne pratique pas (ou plus) le gazage de pigeons. « Ce serait une hérésie ! Moi vivante et conseillère municipale de Grenoble, c’est impossible ! », insiste-t-elle. Avant d’adresser une dernière amabilité à l’association Paz : « Qu’est-ce qu’elle veut prouver ? Ce n’est pas une façon de faire, on est dans le même camp. Ce n’est pas la Ville de Grenoble qu’il faut attaquer. On devrait être des alliées plutôt que des ennemies. »
L’incompréhension du côté de Paz
Cofondatrice de l’association Paz, Amandine Sanvisens fait part de son incompréhension face à la réaction de Sandra Krief. Et persiste et signe : « On n’a rien reçu du tout ». Avant d’ajouter : « Ce n’est pas du tout une attaque [contre Sandra Krief]. La demande a été formulée à la mairie. On fait une différence, en ce sens qu’elle n’avait pas en sa possession les documents ».
2 réflexions sur « « Des attaques gratuites » : Sandra Krief, élue de Grenoble, répond à l’association PAZ sur la gestion des pigeons »
Ho ! les hommes !
Les pigeons sont des hommes. Ils les ont apprivoisés, ce qui peut être considéré comme éduqués tout comme leurs propres enfants. Ils en ont fait des facteurs, très actifs dans la guerre de 14 – 18 … puis rendu leur « liberté ».
Tout comme pour les hommes plutôt que « liberté » ils auraient du leurs proposer le reclassement.
« Liberté, égalité, fraternité » : « Mme vous n” aviez qu” à vous syndiquer » … Des pigeons syndiqués !
Peut être pourrait elle au moins « perdre » un peu de son très précieux temps à lire ce que l’Académie de Médecine dit des rats d’égouts (pardon les surmulots, ainsi que Grenoble capitale verte nomme ses nouveaux protégés).
https://www.academie-medecine.fr/entre-le-bien-etre-du-rat-degout-et-la-sante-publique-faut-il-choisir/