DÉCRYPTAGE – Si le projet de réaménagement de l’A480 et de l’échangeur du Rondeau ne fait pas un pli pour les commissions d’enquête publique qui se sont penchées sur le dossier, il hérisse la Ville de Grenoble et un certain nombre de citoyens et d’associations. Alors que le préfet de l’Isère doit encore se prononcer sur la seconde partie du dossier, un premier recours en justice ouvre le bal. Coup d’envoi des recours ?
Le projet controversé d’élargissement de l’A480 dans la traversée de Grenoble sera au cœur de la marche pour le climat samedi 8 décembre. Mais le dossier est aussi sur la table du préfet de l’Isère.
Le représentant de l’État doit en effet prendre dans les jours à venir un second arrêté, au titre de l’autorisation environnementale, scellant le démarrage des travaux prévus début 2019.
Mais il est aussi entre les mains de la justice : le 23 septembre dernier, quatre citoyens ont déposé un recours contre le premier arrêté préfectoral. Le 23 juillet, le préfet de l’Isère avait en effet validé la première étape de ce projet porté à la fois par le concessionnaire Area et l’État, et signé la déclaration d’utilité publique (DUP). Une étape décisive pour le lancement des travaux.
Les potes de Piolle de l’ades rouges et verts a la manoeuvre, ceux à cause de qui nos routes sont saturées à cause de leur immobilisme et refus de créer toute infrastructure permettant de l’éviter ; ceux qui ont soutenu cvcm voulu par Eric Piolle qui a amplifié les bouchons et la pollution, et qui a fait passer Grenoble de la 10ème à la 6 ème ville la plus embouteillée de France.
Lorsque la contestation, le populisme, les voies judiciaires ne respectent plus les Institutions, la Préfecture, tout simplement la Déclaration d’Utilité Publique.
Très pénible tout ça.
J’espère qu’on avancera enfin sur ce projet, demain nos modes de déplacement évolueront, véhicules autonomes, électriques,…mais aussi vélo, mode doux…
J’espère donc que l’on cessera enfin de cristalliser les avancées à travers le rejet.