DÉCRYPTAGE - Le Lyon-Turin, c'est un chantier de plusieurs milliards d'euros. Mais entre l'évaluation a minima du promoteur de la ligne ferroviaire à grande vitesse et les estimations globales de la Cour des comptes, le chantier n'est pas loin de passer du simple au double. Alors que les premiers appels d'offre pour la réalisation du tunnel de base vont être lancés d'ici début 2018, les accès à la ligne restent pour l'heure en suspend. D'autant que l'Europe y va toujours sur la pointe des pieds…
Combien va coûter le Lyon-Turin ? Vingt-six voire trente milliards d'euros, comme le brandissent les opposants à la ligne ferroviaire à grande vitesse sur la base d'une estimation de la Cour des comptes ?
Dix-huit milliards, comme l'avancent ses promoteurs par la voix du comité pour la Transalpine ?
Alors que la ministre des Transports a mis le projet sur pause, puis qu'Emmanuel Macron a remis dare-dare le Lyon-Turin sur les rails, la bataille continue sur fond de guerre des chiffres. Car le calendrier s'accélère. Alors que viennent de s'achever les assises de la mobilité, coup d'envoi d'une loi d'orientation générale qui sera soumise au vote du parlement en 2018, les premiers appels d'offre pour la réalisation du tunnel de base vont être lancés d'ici le début de l'année prochaine.
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