FOCUS – Le Smmag et M Tag ont pré­senté, lundi 22 avril 2024, au dépôt d’Eybens, les sept nou­veaux bus élec­triques mis en cir­cu­la­tion pro­chai­ne­ment sur les lignes C3 et C4. Achetés à la société fran­çaise Heuliez, ceux-ci rem­placent les anciens modèles jugés défaillants, res­ti­tués à Alstom. Avec cette acqui­si­tion, conju­guée à celle de 24 nou­veaux bus GNV à par­tir de l’au­tomne, il n’y aura plus aucun véhi­cule 100 % die­sel sur le réseau gre­no­blois à la fin 2024.

« Les anciens bus élec­triques étaient beau­coup plus désta­bi­li­sants : les roues arrière tour­naient et le porte-à-faux n’é­tait pas fait de la même façon. Pour ceux-ci, ce sont des repères habi­tuels. » Satisfait, Jérôme, conduc­teur de bus sur le réseau M Tag, achève son tra­jet de démons­tra­tion dans les allées du dépôt d’Eybens, lundi 22 avril 2024, au volant d’un des sept nou­veaux bus élec­triques acquis par le Syndicat mixte des mobi­li­tés de l’aire gre­no­bloise (Smmag).

Les res­pon­sables du Smmag et de M Tag ont pré­senté, au dépôt d’Eybens, les nou­veaux bus élec­triques mis en cir­cu­la­tion à par­tir de la fin avril 2024 sur les lignes C3 et C4. © Manuel Pavard – Place Gre’net

Ces véhi­cules seront mis en cir­cu­la­tion pro­gres­si­ve­ment – le pre­mier dès jeudi 25 avril et les autres dans les semaines sui­vantes – sur les lignes C3 et C4. Ils se sub­sti­tuent numé­ri­que­ment aux sept modèles pré­cé­dents ache­tés à Alstom, poin­tés du doigt pour leurs défaillances et pannes récur­rentes ainsi que pour leur incon­fort de conduite.

Avec les nou­veaux bus élec­triques, le Smmag « tourne la page »

« Ces nou­veaux véhi­cules viennent rem­pla­cer des anciens bus élec­triques qui n’a­vaient jamais véri­ta­ble­ment fonc­tionné pour des pro­blèmes tech­no­lo­giques du construc­teur », confirme Sylvain Laval, pré­sident du Smmag, accom­pa­gné notam­ment, pour cette pré­sen­ta­tion, du pré­sident de M Tag Jean-Paul Trovero. « Nous venons tour­ner la page de cette dif­fi­culté impor­tante, qui a dégradé la qua­lité de ser­vice pour nos usa­gers et nos conduc­teurs », ajoute-t-il.

En se tour­nant vers le construc­teur Heuliez, le Smmag s’est doté de bus « issus d’une tech­no­lo­gie éprou­vée, avec des modèles connus, qui cir­culent sur d’autres réseaux ». Et ce, en fai­sant « le choix d’une filière indus­trielle fran­çaise », sou­ligne Sylvain Laval. Un point sur lequel ce der­nier insiste par­ti­cu­liè­re­ment : « Il existe une offre de véhi­cules élec­triques venant de très loin, par­fois de Chine, et ce n’est pas ce que nous sou­hai­tons pour notre ter­ri­toire. »