REPORTAGE – Najat Vallaud-Belkacem, présidente du groupe socialiste de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a rencontré l’intersyndicale d’Arkema lundi 7 avril 2025 avec des conseillers régionaux isérois et Christophe Ferrari, le président de la Métropole de Grenoble. Tout comme pour Vencorex, les élus préconisent la création d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic), portée par les salariés pour la reprise de l’usine chimique de Jarrie. 154 emplois sont menacés.
À l’entrée de l’usine chimique Arkema de Jarrie, un feu de palettes couve toujours sur l’immense tas de cendres qui n’en finit pas de grossir depuis le 15 janvier 2025, date du début du mouvement de grève. Près d’une banderole accrochée aux grilles de l’usine, sur laquelle on peut lire « Vencorex & Arkema, même combat ! », quelques salariés installés sous des barnums équipés de tables et de chaises tuent le temps comme ils le peuvent, ce lundi 7 avril 2025.
Pendant ce temps-là, dans des locaux syndicaux situés de l’autre côté de la RN 85, a lieu une réunion avec l’intersyndicale de l’usine chimique qu’est venue rencontrer Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre et présidente du groupe socialiste de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Accompagnée notamment de Christophe Ferrari, Najat Vallaud-Belkacem est venue rencontrer l’intersyndicale d’Arkema . © Joël Kermabon – Place Gre’net
L’élue n’est pas venue seule. L’accompagnent Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble, les conseillers régionaux du groupe Socialiste, écologiste et démocrate Christophe Bouvier, Stéphane Gemmani et Coraline Saurat, ainsi que Raphaël Guerrero, le maire de Jarrie.
L’objectif de cette rencontre ? Faire le point sur la situation de l’usine, particulièrement touchée par la crise de la filière chimique en Isère, et explorer les solutions qui pourraient permettre de sauver les 154 emplois menacés. En particulier, tout comme pour Vencorex, la création d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic) portée par les salariés et les syndicats.
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