FOCUS – Le conseiller municipal d’opposition de Grenoble Alain Carignon adresse une lettre aux Grenoblois, à un an des élections municipales. Celui qui est (presque) candidat tire à boulets rouges sur la politique menée par la majorité sortante et donne de premiers éléments de campagne, sans dévoiler toutefois le détail de ses propositions. Un positionnement qui ne manque pas de faire grincer quelques dents.
Le conseiller municipal de Grenoble Alain Carignon, chef de file du groupe d’opposition Société civile, adresse une lettre aux Grenoblois en date du 1er mars 2025, à un an des prochaines échéances municipales. Objectif du texte, prévu pour être tiré à 80 000 exemplaires et distribué dans toutes les boîtes à lettres ? Tirer à boulets rouges sur la majorité sortante, aussi bien grenobloise que métropolitaine, et mettre en avant de premières orientation programmatiques pour la campagne à venir.

Alain Carignon dénonce le rejet constant par la majorité des propositions de son groupe d’opposition Société civile lors des conseils municipaux de Grenoble. © Manuel Pavard – Place Gre’net
« Après 5 ans de présence active au conseil municipal, notre groupe tient à vous faire part de sa déception de n’avoir pu contribuer à l’amélioration de la situation de la ville », débute l’élu. Ce en faisant valoir qu’aucun des amendements présentés par le groupe Société civile n’a été retenu par la majorité. Et l’opposant de dénoncer une « dérive autoritaire de la gestion municipale [qui] a même touché une partie des élus de la majorité, puisque 12 d’entre eux l’ont quittée ou ont été exclus depuis le début du mandat ».
Un « climat délétère qui entoure l’équipe municipale et métropolitaine »
Alain Carignon ne manque pas, non plus, de revenir sur des faits judiciaires, comme la condamnation du maire Éric Piolle pour favoritisme dans le cadre de l’affaire de la Fête des tuiles, ou les soupçons de concussion portées contre l’ancienne première adjointe de Grenoble Élisa Martin.
Sans oublier, côté Métropole, l’enquête sur l’utilisation du président Christophe Ferrari de sa voiture de fonction, ou encore le cas du vice-président Thierry Semanaz, accusé d’avoir “transmis” à son fils, de façon irrégulière, le logement social qu’il occupait.
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6 réflexions sur « Municipales de 2026 : avec sa lettre adressée aux Grenoblois, Alain Carignon fait un pas de plus vers une candidature »
Comment Carignon peut-il se présenter devant des gens qu’il a volé ? Absence de toute morale ?
Comment des gens qui ont été volés par ce gus peuvent-ils voter pour lui ? Sado-masochisme ?
Carignon, de part son statut d’épouventail pour une large partie de l’electorat, est le meilleur allié d’eric piolle !
Vivement que M Carignon cherche à privatiser de nouveau l’eau de Grenoble pour avoir un appartement parisien payé par la lyonnaise des eaux.
Remarquez, après ça, il a eu un logement gratuit à la prison de Villefranche sur Saône.
Qu’on l’aime ou pas, ça sera lui ou 7 désastreuses années Piolle de plus avec sa « nouvelle incarnation » Laurence Ruffin (j’oublie les deux pom pom girls). Donc il va falloir choisir, c’est pas plus compliqué que ça.
Grenoble ne mérite-t-elle pas mieux ? Doit-on opter pour un repris de justice qui se présente en défenseur de la sécurité, ou pour des “bébés Piolles” ? Au secours !
Mr Honoré,
Concernant les » bébés Piolles » :: Surtout pas ça.
Je n’ai rien contre l’écologie. Un individu comme mr
Piolle , NON.
Je voterai , des 2 mains pour l’opposition
représentée par Mr A. Carignon et son équipe.