FOCUS – Alors que les pro­chaines élec­tions muni­ci­pales sont pré­vues pour 2026, la sec­tion gre­no­bloise du PCF de l’Isère lance d’ores et déjà un appel « aux forces de gauche, citoyennes et éco­lo­giques de Grenoble » pour abou­tir à la consti­tu­tion d’une équipe muni­ci­pale sus­cep­tible de rem­por­ter la bataille.

La sec­tion de Grenoble du Parti com­mu­niste de l’Isère prend de l’a­vance… et lance un appel « aux forces de gauche, citoyennes et éco­lo­giques de Grenoble » en pré­vi­sion des élec­tions muni­ci­pales de mars 2026. Objectif ? « Travailler ensemble à la consti­tu­tion d’une équipe muni­ci­pale »… avec des com­mu­nistes qui se disent « dis­po­nibles pour y appor­ter leur contri­bu­tion ».

Olivier Véran can­di­dat aux muni­ci­pales de 2026 à Grenoble ? Le porte-parole du gou­ver­ne­ment y mul­ti­plie les dépla­ce­ments, comme ici au Marché de Noël en novembre 2023. © Manuel Pavard – Place Gre’net

Pour les com­mu­nistes, « les appé­tits de la droite se font jour » dans la pers­pec­tive des muni­ci­pales. Le parti cite plus pré­ci­sé­ment Olivier Véran, qui mul­ti­plie les dépla­ce­ments à Grenoble dont il est ori­gi­naire, et « ambi­tionne de ras­sem­bler la droite et de séduire d’anciens élec­teurs de gauche », assure-t-il. « L’extrême droite est là pour divi­ser et frac­tu­rer la société », ajoute la formation.

Les « rela­tions com­plexes » entre la Ville et la Métropole

Le PCF s’in­quiète par ailleurs « d’un contexte où l’abstention gran­dit à l’aune des dés­illu­sions face à l’approfondissement des dif­fi­cul­tés, par­ti­cu­liè­re­ment dans les quar­tiers popu­laires ». Une abs­ten­tion, record en 2020, qui n’a­vait tou­te­fois pas empê­ché Éric Piolle d’être réélu maire de Grenoble, avec un score supé­rieur à celui de 2014… mais avec moins de voix.

Le maire n’en devan­çait pas moins très lar­ge­ment sa future oppo­si­tion de droite, menée par l’an­cien maire Alain Carignon, tan­dis que le Rassemblement natio­nal n’a­vait pas même pré­senté de candidat.