FOCUS – Anne-Sophie Olmos, élue grenobloise et métropolitaine, a démissionné de ses fonctions de vice-présidente de la Métropole en charge du Cycle de l’eau, le 6 janvier 2025. L’occasion pour elle de dire tout le mal qu’elle pense de la politique menée par l’exécutif métropolitain, qualifiée de « libérale ». Des affirmations que conteste Christophe Ferrari, président de la Métropole, lequel en profite pour lâcher quelques amabilités à l’endroit de son ancienne vice-présidente.
« J’ai peur d’avoir perdu un peu la confiance dans les institutions. » Ainsi s’exprime auprès de Place Gre’net la (désormais) ex-vice-présidente de la Métropole de Grenoble en charge du Cycle de l’eau, Anne-Sophie Olmos. L’élue grenobloise a annoncé démissionner de ses fonctions dans une lettre en date du lundi 6 janvier 2025, après une longue période de tensions avec l’exécutif, en particulier son président Christophe Ferrari. Tensions qui se manifestaient notamment à l’occasion des prises de parole sans ménagement lors des conseils métropolitains.
Anne-Sophie Olmos a fait savoir qu’elle démissionnait de ses fonctions de vice-présidente le 6 janvier 2025. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
« C’est en pensant améliorer le quotidien comme le futur des Métropolitain.es que j’avais accepté de participer […] à l’exécutif de cette métropole », indique Anne-Sophie Olmos en préambule de son courrier, adressé à l’ensemble des élus métropolitains.
Ce avant de décrire des « dérives libérales », une absence « de courage et de vision politique », « un vernis écolo qui craque souvent », ou même des épisodes lui ayant laissé « un réel traumatisme humain ». Autant de points qui amènent Anne-Sophie Olmos à quitter ses fonctions pour ne « être démissionnaire de [ses] valeurs ».
Anne-Sophie Olmos pointe des « dérives libérales » de la Métropole
Les « dérives libérales » de la Métropole ? L’ancienne vice-présidente cite trois exemples dans son courrier. Tout d’abord, celui des transports en commun. Elle observe ainsi une « diminution globale de l’offre malgré la hausse régulière et conséquente des tarifs ». Et fustige une « opposition de principe aux accompagnements communaux pour financer des aides pour les plus précaires ». Une attaque visant en l’occurrence le refus du Smmag d’accompagner techniquement la gratuité mise en place par la Ville de Grenoble pour certains de ses habitants.
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4 réflexions sur « Échange d’amabilités entre Christophe Ferrari et Anne-Sophie Olmos qui quitte la vice-présidence à la Métropole de Grenoble »
De quel bilan Mme Olmos peut-elle se vanter ?
Qu’a-t-elle fait au sujet de la nappe d’eau polluée ?
« Nul ne ment autant qu’une personne indignée. » (Nietzche). Pour la suite, est-ce que Piolle va la remplacer par Laurence Ruffin ? 🤪 😂
Est-ce que Laurence Ruffin est actuellement élue locale ? Si ce n’est pas le cas, il lui est impossible d’accéder à un quelconque siège à la Métro.
Les arguments présentés par Madame Olmos semblent un peu légers venant d’une personnalité rompue aux débats et relations politiques parfois (ou souvent dans le cadre métropolitain) rugueux.Sauf à évoquer une sorte de lassitude, puisque comme l’indique l’article, « Anne-Sophie Olmos ajoute enfin, de son côté, ne pas avoir l’intention de poursuivre son engagement politique en 2026. »
Il y a aussi les raisons invoquées par l’opposition concernant les responsabilités sur le dossier de l’eau.
Ne pourrait-on pas aussi imaginer que tout cela serait en possible relation avec l’après-Piolle à la tête de Grenoble, des ambitions déçues, puisque la candidate mise en piste pour 2026 n’est plus une des adjointes de l’actuelle majorité qui pouvaient y croire, mais quelqu’un venant de l’extérieur ?