EN BREF – Martine Jarry fait partie des onze candidats à l’élection législative partielle sur la première circonscription de l’Isère, au nom du Parti des travailleurs. Une candidature qu’elle explique motivée en premier lieu par la situation de plusieurs entreprises en difficulté sur le bassin grenoblois, comme Vencorex ou Arkema, mais aussi sur l’ensemble du département.
« On a décidé cette candidature compte tenu du contexte économique proche de Grenoble et qui va impacter toute l’Isère ». C’est ainsi que Martine Jarry explique la décision du Parti des travailleurs (anciennement POID1Parti ouvrier indépendant démocratique.) de présenter sa candidature à l’élection législative partielle sur la première circonscription de l’Isère, dont le premier tour est prévu pour le dimanche 12 janvier 2025. Une candidature qui avait été révélée à l’occasion de la publication officielle des noms des candidats par la préfecture de l’Isère, fin décembre 2024.
Enseignante aujourd’hui à la retraite, âgée de 62 ans, Martine Jarry n’est pas une habituée des campagnes électorales, du moins en tant que candidate. Sa dernière candidature (en dehors d’un titre de suppléante) remonte aux élections cantonales de 2004, sur le canton de Villard-de-Lans. Elle-même habitante du plateau du Vercors, la militante explique toutefois bien connaître la région grenobloise, de par son ancienne profession ainsi que ses fonctions syndicales au sein de Force ouvrière qu’elle a mises en pause le temps de la campagne.
Le message que veut porter le Parti des travailleurs se concentre sur la situation d’entreprises grenobloises en difficulté, comme Vencorex ou Arkema, mais aussi sur l’ensemble du département. « Pour nous, la solution, c’est le maintien de tous les emplois et cela nécessite de faire une nationalisation de toutes ces entreprises qui ferment alors qu’elles fonctionnent bien », explique Martine Jarry.
Non pas une nationalisation « temporaire », comme suggéré par le président de la Métropole Christophe Ferrari, mais une « nationalisation sans indemnités ni rachat » : « Les actionnaires se privent de leurs profits, et on fait repartir l’entreprise ».
Pour la représentante du Parti des travailleurs, le message dépasse les frontières du seul département. « Quand on regarde au plan national, l’emploi va très mal, les profits ont nettement augmenté et les salaires n’augmentent pas », dénonce-t-elle. Et de considérer que « l’argent doit venir aux besoins de la population, dans les services publics ».
Mais d’autres thématiques plus locales encore n’en sont pas moins à l’ordre du jour : Martine Jarry appelle, par exemple, à la réquisition des logements vides sur Grenoble pour lutter contre le sans-abrisme… ou à l’abandon de la semaine de quatre jours et demi dans les écoles grenobloises.
Les candidats sur la première circonscription de l’Isère : Rémi Adam (Lutte ouvrière), Baptiste Anglade (NPA Révolutionnaires), Nathalie Béranger (Les Républicains), Camille Galliard-Minier (Ensemble pour la République), Hervé Gerbi (indépendant), Martine Jarry (Parti des travailleurs), Alexandre Lacroix (Union des droites pour la République – Rassemblement national), Matthieu Le Morzellec (Décidons nous-mêmes), Lyes Louffok (Nouveau front populaire), Gaëlle Offranc-Piret (Équinoxe), François-Marie Périer (La France des peuples libres).