EN BREF – Ancien chef du service des maladies infectieuses du CHU Grenoble-Alpes, ancien homme politique de droite et ex-président du FCG rugby, Max Micoud est décédé dans la nuit du 5 au 6 janvier 2025. Il venait de fêter ses 92 ans. Alain Carignon, conseiller de l’opposition municipale de Grenoble et ancien maire de la commune, et Éric Piolle, le maire en exercice, lui ont tous deux rendu hommage.
Il était connu des Grenoblois les plus âgés pour avoir été médecin et chef du service des maladies infectieuses et tropicales du Centre hospitalier universitaire (CHU) Grenoble-Alpes à partir de 1970. Et par là même professeur de médecine à l’Université Grenoble-Alpes (UGA). Il s’était aussi engagé en politique, des années 1990 aux années 2010. Et s’était largement investi dans son sport favori, le rugby. Max Micoud, né le 4 janvier 1933, s’est éteint dans la nuit du 5 au 6 janvier 2025, à l’âge de 92 ans.
Les hommages rendus au nonagénaire n’ont pas manqué. À commencer par celui d’Alain Carignon, conseiller municipal d’opposition, qui lui avait remis la médaille de l’Ordre national du mérite lorsqu’il était maire de Grenoble. Un « Grenoblois exceptionnel », selon lui, à l’origine notamment de nombreuses avancées médicales. Max Micoud avait également été décoré de la « Légion d’honneur et des Palmes académiques », précise quant à lui Éric Piolle, maire de Grenoble.
Une vocation pluridisciplinaire
Max Micoud s’est fait en effet connaître à travers ses nombreuses publications médicales et tout particulièrement ses recherches sur le VIH. Il est également à l’origine du centre de vaccination international, ainsi que des centres antirabique et d’information et de soins contre le sida. Eric Piolle l’a ainsi remercié « pour toutes les avancées qu’il a impulsées sur le territoire grenoblois et bien au-delà ».
Alain Carignon salue de son côté un homme « jovial » et « à l’extrême vivacité d’esprit ». « Notre histoire commune a commencé quand il a présidé mon comité de soutien aux élections municipales, (…) jusqu’aux élections municipales de 2020, où il a tenu à venir m’apporter son soutien personnel, écrit-il. Toute sa vie aura été un long engagement (…) avec la même énergie, la même compétence jusqu’à la présidence de l’Union de quartier centre-gare où il habitait. »
Max Micoud avait par ailleurs une passion pour le rugby. C’est pourquoi il a été président du FCG rugby de 1974 à 1985. Puis président du comité des Alpes du rugby de 1982 à 1991. Un parcours très riche, donc, que tous ont salué.