FOCUS – Les tensions entre Anne-Sophie Olmos et le président de la Métropole Christophe Ferrari perdurent. La vice-présidente au Cycle de l’eau et élue grenobloise vient ainsi d’adresser un second courrier à la présidence, dans lequel elle revient notamment sur les conditions de son élection en 2020. Si d’autres groupes de la majorité dénoncent le comportement de la vice-présidente comme de son groupe Uma, Christophe Ferrari explique pour sa part vouloir « régler les histoires au vestiaire ».
Ironie du sort, c’est un débat sur la question des nappes souterraines qui a fait remonter à la surface des rancœurs politiques (mal) enfouies entre la Ville et la Métropole de Grenoble. Depuis la réélection de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole en 2020, contre le candidat soutenu par la Ville de Grenoble Yann Mongaburu, les tensions entre le groupe Uma1Une métropole d’avance (en majorité composé d’élus grenoblois) et le reste de la majorité ont été nombreuses. Mais elles ont rarement été aussi explicites que dans le courrier public d’Anne-Sophie Olmos du 25 avril 2024.
Rappel des faits : la prise de compétences sur les eaux souterraines par la Métropole avait occasionné une “prise de bec” entre Anne-Sophie Olmos, vice-présidente au Cycle de l’eau et membre du groupe Uma, et le reste de la majorité lors du conseil métropolitain du 29 mars 2024.
Par la suite, l’élue avait publié un courrier pour réaffirmer ses réserves avec sévérité. En retour, Christophe Ferrari l’avait invitée à l’informer « de [son] engagement en tant que vice-présidente, dans le dialogue et la confiance qu’exige une telle fonction ». Bref, une ambiance au beau fixe.
Les rancunes de 2020 refont surface
La réponse d’Anne-Sophie Olmos ne s’est pas faite attendre. Si l’élue annonce ne pas renoncer à sa vice-présidence, elle démissionne en revanche… de la coprésidence du groupe Uma. Pour quel motif ? « Il ne m’était plus possible d’accepter les agissements de la présidence de Grenoble Alpes Métropole envers notre groupe politique, Grenoble, et in fine envers celles et ceux qui ont choisi.es [sic] la gauche écologiste, arrivée en tête des élections municipales dans la Métropole grenobloise », explique l’élue grenobloise.
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Une réflexion sur « Le torchon brûle (encore) entre l’élue Anne-Sophie Olmos et la présidence de Grenoble-Alpes Métropole »
Que dit Anne-Sophie Olmos de la mise en cause de la gestion d’Alpexpo par la justice, elle qui était conseillère municipale déléguée aux contrôle de gestion et marchés publics ?
https://www.grenoble.fr/uploads/Externe/d5/419_579_Assises-de-l-achat-public.pdf