FLASH INFO – Anne-Sophie Olmos annonce quitter ses fonctions de vice-présidente de la Métropole de Grenoble, en charge du Cycle de l’eau. L’élue grenobloise l’a fait savoir au travers d’une lettre adressée à la présidence, lundi 6 janvier 2025 au matin. La conclusion d’une longue période de tensions, au cours de laquelle la vice-présidente avait rarement ménagé l’exécutif métropolitain et son président lors de ses prises de parole durant les séances publiques de l’intercommunalité.
La nouvelle fait figure de (demi-)surprise : Anne-Sophie Olmos, élue de la majorité grenobloise et métropolitaine, a annoncé lundi 6 janvier 2025 démissionner de ses fonctions de vice-présidente de la Métropole en charge du Cycle de l’eau. Une lettre a été envoyée le matin même pour faire connaître cette décision, indique Le Dauphiné libéré. Il est permis de douter que celle-ci se soit conclue par des vœux de bonne année alors que l’élue, citée par le quotidien, accuse la Métropole de mener « une politique libérale et macroniste ».
La démission de ses fonctions d’Anne-Sophie Olmos, qui demeure toutefois conseillère métropolitaine, ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe. À la suite d’un débat houleux concernant la prise de compétences des eaux souterraines par la Métropole de Grenoble, l’élue avait annoncé une première démission : celle de la coprésidence du groupe Une Métropole d’avance (Uma). « Il ne m’était plus possible d’accepter les agissements de la présidence de Grenoble Alpes Métropole envers notre groupe politique », justifiait-elle alors.
La pantomime d’Anne-Sophie Olmos lors du conseil métropolitain du 8 novembre 2024, au cours duquel elle avait accusé les élus d’opposition d’envoyer « un max de cœurs » au président Christophe Ferrari, n’était pas passée inaperçue.
Élue grenobloise, Anne-Sophie Olmos semble ne pas avoir digéré la réélection en 2020 de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole, alors que le candidat porté par la Ville de Grenoble, Yann Mongaburu, était arrivé en tête au premier tour. La vice-présidente a, dès lors, rarement manqué une occasion d’attaquer le président Christophe Ferrari, tout en accusant l’exécutif métropolitain de déconsidérer le groupe Uma comme la Ville de Grenoble. La Grenobloise fait même état de « maltraitance » à l’égard de certains élus, selon Le Dauphiné libéré.
L’annonce de la démission de ses fonctions par Anne-Sophie Olmos risque fort de soulager jusque dans les rangs de l’opposition. Certains de ses membres s’étaient en effet indignés à plusieurs reprises du ton que pouvait employer la vice-présidente. Comme lors du conseil métropolitain du 8 novembre 2024, où celle-ci avait accusé l’opposition « d’envoyer un max de cœurs » au président, en joignant le geste à la parole. Une pantomime alors pas passée inaperçue mais qui avait été défendue par l’élue Laura Pfister, qui avait mis les critiques sur le compte d’une phallocratie larvée.
2 réflexions sur « Après une (très) longue période de tensions, Anne-Sophie Olmos annonce quitter la vice-présidence à la Métropole de Grenoble »
Madame Olmos, ne l’oublions pas, a prédit en 2021 la disparition « à moyen terme » des piscines car elles représentent « des aberrations économiques, écologiques et sanitaires ». Quand on sait que la natation est l’activité physique la plus démocratique, la meilleure pour la santé, de 7 à 77 ans, on mesure à quel point cette élue est loin des réalités. Les piscines municipales ou métropolitaines devraient au contraire relever des services publics ! Bref, cette seule sortie de sa part suffit à la disqualifier définitivement et montre où entraîne l’écologie dogmatique.
« qui demeure toutefois conseillère métropolitaine ».
Il ne faudrait pas non plus totalement cracher dans la soupe et sur ses indemnités…