FLASH INFO – La Ville de Grenoble a émis un avis favorable sur le programme local de l’habitat (PLH) 2025 – 2030 de la Métropole de Grenoble. Un avis rendu lors de la séance du conseil municipal du lundi 25 mars 2024, assorti de plusieurs souhaits. Notamment « que les moyens financiers métropolitains soient territorialisés pour tenir compte des besoins et des contraintes spécifiques à chaque commune ».
En matière de production de logements sociaux, les élus grenoblois saluent les ambitions affichées par le programme local de l’habitat de la Métropole de Grenoble. Soit 2 876 logements sociaux en moyenne par an, dont 450 logements locatifs sociaux et 49 en accession sociale. « Pour atteindre cet objectif, 183 logements seront produits dans le bâti existant, dont 166 seront du logement locatif social et 17 en accession sociale », décrit la municipalité.
Une répartition qu’elle approuve, en attendant que la Métropole « dote le territoire d’outils opérationnels et financiers nécessaires à l’atteinte des objectifs ». Des outils comme le bailleur social Grenoble Habitat dont les parts de la Ville pourraient être rachetées par la Métropole ? Ce alors que le projet de reprise des actions par la CDC Habitat a soulevé une profonde hostilité à (presque) tous les étages
Autre demande : la Ville de Grenoble met en avant la nécessité de rénover les « passoires thermiques » du territoire, estimées entre 9 000 et 12 000, dont « bon nombre se trouvent à Grenoble », juge-t-elle. Et d’appeler à « des moyens financiers dédiés [et] une ingénierie spécifique ». La municipalité demande également l’extension de son « permis de louer » à d’autres territoires de la Métropole « pour lutter contre l’habitat indigne et enjoindre les bailleurs à rénover leurs logements ».
Enfin, la Ville de Grenoble approuve l’objectif de créer 150 logements locatifs sociaux spécifiques en moyenne par an. Non sans rappeler que plus de 4 000 personnes sont domiciliées à son CCAS, soit deux fois plus qu’en 2018, et que près de 3 000 personnes sont signalées sans domicile fixe, parmi lesquelles plus de 200 enfants. La municipalité demande, dès lors, que la création des logements sociaux spécifiques garantisse « une répartition équitable sur le territoire ».