FOCUS – La cession à CDC Habitat des actions Grenoble Habitat détenues par la Ville de Grenoble est mise « sur pause », apprend-on dans un courrier de Claus Habfast, président du bailleur social, adressé au président de la Métropole. Un courrier rendu public par le site militant de droite Grenoble le changement. Alors que le comité régional de l’habitat et de l’hébergement a rendu un avis négatif sur cette cession, Claus Habfast invite Christophe Ferrari à formuler ses propres propositions pour une potentielle reprise de ces actions.
S’agit-il d’un (énième) rebondissement dans le feuilleton de la vente des actions Grenoble Habitat de la Ville de Grenoble ? Alors que le comité régional de l’habitat et de l’hébergement (CRHH) a rendu un avis négatif sur cette vente prévue à CDC Habitat, après ceux de la Métropole et de la Ville de La Tronche, le président du bailleur social (et élu grenoblois) Claus Habfast a pris la plume pour s’adresser au président de la Métro Christophe Ferrari. Un courrier publié par le site pro-Carignon Grenoble le changement, dans lequel il est indiqué que le processus est « mis en pause ».
Claus Habfast est conseiller municipal de Grenoble et président de Grenoble Habitat. © Agathe Bréchemier – Place Gre’net.
La divulgation du courrier ne surprend pas outre mesure Claus Habfast, qui indique à Place Gre’net en avoir adressé une copie à l’ensemble des présidents des groupes politiques de la Métropole. Parmi eux, figurent… Alain Carignon.
Mais l’élu s’empresse de préciser que la « mise en pause » du projet CDC Habitat ne signifie pas son abandon. Au contraire, le président de Grenoble Habitat vante un « beau projet », validé par une grande majorité des actionnaires de la société, à l’exception encore une fois de la Métropole et de la Ville de La Tronche.
Claus Habfast invite la Métropole à s’aligner sur CDC Habitat
Claus Habfast explique toutefois faire face à trois options, après l’avis négatif du CRHH (voir encadré). Soit demander l’agrément du ministère, en prenant le risque que celui-ci soit à son tour négatif. Soit renoncer à demander cet agrément et rester dans la situation actuelle. Soit, enfin, « demander à la Métropole de Grenoble, avec insistance, qu’elle formule enfin son projet ». C’est-à-dire un projet autre que la simple recapitalisation qu’elle a proposée le 30 septembre 2022.
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