EN BREF – Plusieurs syndicats enseignants (Snes-FSU, CGT, Sud, CNT) appelaient à un rassemblement, mardi 26 mars 2024 au matin, devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), où débutait la réunion validant les ouvertures et fermetures de postes dans le second degré. Les professeurs présents entendaient protester contre les 32 suppressions annoncées en Isère, mais aussi contre le projet du “choc des savoirs” instaurant des groupes de niveaux au collège.
Contre les suppressions de postes et contre le projet du “choc des savoirs”. Une vingtaine de professeurs se sont rassemblés dès 8 heures, mardi 26 mars 2024, devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), à Grenoble, pour exprimer ces deux revendications, à l’appel de plusieurs syndicats enseignants (Snes-FSU, CGT, Sud Éducation et CNT). Avec un objectif : afficher leur opposition avant la réunion débutant à 9 heures au même endroit.
Reconvoqué par le Directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen), après le vote contre unanime des syndicats lors de la séance du 18 mars dernier, le Comité social académique spécial départemental (CSA-SD) doit en effet valider les ouvertures et fermetures de postes de professeurs dans le second degré. Or, les chiffres annoncés suscitent une forte inquiétude chez les enseignants.
Les enseignants dénoncent une « vision rétrograde de l’éducation »
« En l’occurrence, on a surtout des suppressions de postes (NDLR : 32 prévues en Isère, selon les syndicats) et quelques créations en français et maths », confirme ainsi Florian Stocker, secrétaire départemental du Snes-FSU. « On s’oppose à cette vision de l’éducation qui se fait avec suppression de moyens alors qu’on manque déjà énormément de personnel et qu’on a déjà parmi les classes les plus chargées d’Europe », ajoute-t-il.
Les enseignants dénoncent également une « vision rétrograde de l’éducation où seuls les maths et le français seraient importants », s’insurge le syndicaliste, professeur de SVT dans un lycée de Vienne. Les manifestants souhaitent, eux, au contraire, que « l’ensemble des disciplines apportent une culture commune, pour tout citoyen ». Des acquis et connaissances incluant bien évidemment les français et les maths, mais pas uniquement.
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