FLASH INFO – Trois élèves du lycée des Portes de l’Oisans de Vizille, âgés de 15 à 17 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue, lundi 20 novembre 2023, annonce le parquet de Grenoble. La justice les soupçonne d’être à l’origine de six fausses alertes à la bombe ayant visé leur établissement, entre le 6 et le 17 novembre.
En Isère comme partout en France, les enquêteurs tentent d’identifier les auteurs des alertes à la bombe à répétition qui se multiplient dans les établissements scolaires depuis la rentrée. « Lundi 20 novembre 2023, trois mineurs âgés de 15 à 17 ans, scolarisés au lycée des Portes de l’Oisans de Vizille, ont été interpellés et placés en garde à vue pour six fausses alertes à la bombe entre le 6 et le 17 novembre », a annoncé le soir même le procureur de la République adjoint Boris Duffau.
Aucun engin explosif n’a bien sûr été découvert, permettant à chaque fois aux équipes cynophiles et de déminage de lever le doute. Mais ces canulars ont tous nécessité « l’interruption des cours, l’évacuation de cet établissement de 1 400 élèves et professeurs et la mobilisation d’importants moyens de la gendarmerie », souligne le magistrat.
Un autre lycéen de Vizille déjà interpellé le 7 novembre
« Une enquête minutieuse mais rapide, placée sous l’autorité du parquet de Grenoble et diligentée par la brigade de Vizille, avec l’appui de la brigade de recherches de La Mure, a permis d’identifier l’origine des appels », poursuit Boris Duffau. Les trois lycéens sont suspectés de « divulgation d’information fausse de sinistre de nature à provoquer l’intervention des secours », délit passible de peines de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
Les investigations vont maintenant se poursuivre afin de « déterminer les responsabilités de l’ensemble des auteurs et d’identifier éventuellement d’autres mis en cause », indique enfin le procureur adjoint. Le 7 novembre, un adolescent de 14 ans, également élève au lycée des Portes de l’Oisans, avait déjà été arrêté et placé en garde à vue pour deux alertes à la bombe datées du même jour. Celui-ci sera convoqué devant le juge des enfants en janvier 2024.