FOCUS – Comme dans d’autres villes de France, les étudiants en pharmacie de Grenoble ont manifesté mardi 21 novembre pour demander une revalorisation de leur sixième année d’études, ainsi qu’une augmentation de leur rémunération de stage et des indemnités de déplacement et de logement. Une soixantaine de manifestants ont parcouru les rues et scandé des slogans en direction du rectorat de Grenoble.
« Pharmaciens, pas pharmachiens », « La réforme n’avance pas, bientôt sous Seresta [tranquillisant, ndlr] », « Mobilisés aujourd’hui pour exister demain », « Pharmas formés, bonne santé »… Tels étaient quelques-uns des messages que pouvaient lire les badauds au passage de la manifestation des étudiants en pharmacie de Grenoble, le mardi 21 novembre 2023. Un cortège parti du CHU Grenoble-Alpes pour traverser une partie du centre-ville et aboutir devant les locaux du rectorat de Grenoble.
Dans le cortège, une soixantaine d’étudiant(e)s, pour la plupart en blouse blanche, ont chanté et scandé leur slogans avec vigueur, quitte à frôler l’extinction de voix et nécessiter quelques corticoïdes. Ils n’étaient pas les seuls en France : porté par l’Anepf1Association nationale des étudiants en pharmacie de France. et soutenu par de nombreuses organisations, dont l’Ordre national des pharmaciens et la Conférence des doyens des facultés de pharmacie, le mouvement se tenait également à Clermont-Ferrand, Reims, Toulouse ou Bordeaux.
Les étudiants demandent une revalorisation de leur sixième année
Les revendications sont assez techniques : les étudiants exigent une revalorisation de leur sixième année, avec un passage en diplôme d’études spécialisées (DES). Une demande qui concerne plus précisément les étudiants en pharmacie d’officine, les pharmacies hospitalières ou de biologie médicale bénéficiant déjà de ce diplôme.
De quoi donner l’impression aux futurs pharmaciens de ville d’être perçus comme des « sous-professionnels de santé », déplore Baptiste Lacroix, vice-président de l’Anepf, venu de Nantes pour soutenir le mouvement grenoblois.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 57 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous