DROIT DE SUITE – Une rive­raine de la rue Guy-de-Maupassant à Grenoble, oppo­sée au pro­gramme de pié­ton­ni­sa­tion Place aux enfants dans sa forme actuelle, a réagi à l’ar­ticle de Place Gre’net sur le début des tra­vaux face au groupe sco­laire Beauvert. Son point de vue se heurte sans sur­prise à celui de l’ad­joint aux Espaces publics Gilles Namur.

« On habite ici. Faites en sorte que ce soit mieux pour nous aussi ! » Ainsi s’ex­prime une rive­raine de la rue Guy-de-Maupassant de Grenoble, membre de l’Union de quar­tier Alliés-Alpins-Beauvert, alors que les tra­vaux ont débuté devant le centre sco­laire Beauvert, dans le cadre du pro­gramme de pié­ton­ni­sa­tion Places aux enfants. C’est à l’oc­ca­sion de la paru­tion d’un article de Place Gre’net sur le lan­ce­ment du “chan­tier” que l’ha­bi­tante a sou­haité livrer son point de vue.

Travaux rue Guy-de-Maupassant à Grenoble dans le cadre de la pié­ton­ni­sa­tion de Place aux enfants. © Ville de Grenoble

« Je vis un cau­che­mar », explique sans ambages cette rive­raine, bien connue de la muni­ci­pa­lité pour son oppo­si­tion de longue date. Cauchemar à plus d’un titre, détaille-t-elle : d’a­bord, le bruit des tra­vaux, du petit matin jus­qu’en début de soi­rée, par­fois quand la cani­cule fait rage. Ensuite, la sup­pres­sion des trot­toirs, qui pose à ses yeux des ques­tions de sécu­rité. Sans oublier les dif­fi­cul­tés pour se garer. « On est punis parce qu’on vit en face d’une école », résume-t-elle.

Des désa­gré­ments rue Guy-de-Maupassant

Cette rive­raine explique pour­tant ne pas être contre la pié­ton­ni­sa­tion par prin­cipe. Au contraire. Car la situa­tion anté­rieure n’é­tait guère meilleure, quand des parents d’é­lève se garaient jusque devant son por­tail, par­fois en l’in­sul­tant ou la mena­çant quand elle s’au­to­ri­sait une remarque.

Mais aujourd’­hui, décrit-elle, inter­dic­tion lui est faite de sta­tion­ner devant son domi­cile, avec l’im­pos­si­bi­lité de rece­voir une membre de sa famille han­di­ca­pée, la place réser­vée ayant été supprimée.