FOCUS - Alors que la Ville de Grenoble vient de présenter (de nouveau) le déploiement du dispositif Place(s) aux enfants, la colère contre la piétonnisation d'une dizaine de rues ne retombe pas. Privés d'accès aux écoles, les taxis ont manifesté devant l'Hôtel de Ville, tandis qu'un recours a été déposé contre la piétonnisation du chemin de l'Église. La municipalité assure, de son côté, maintenir la concertation et promet des aménagements en fonction des besoins.
"L'idée, ce n'est pas du tout d'arriver, de renverser la table et de n'écouter personne", assure Margot Belair. La conseillère municipale de Grenoble, maire adjointe du Secteur 4, était présente devant l'école Clémenceau vendredi 10 septembre pour dresser le premier bilan de l'opération Place(s) aux enfants. Et ceci aux côtés de Yann Mongaburu, lui-même conseiller municipal délégué à l'Urbanisme transitoire.
Une clarification serait-elle nécessaire? Le programme de piétonnisation des rues comportant des écoles soulève en effet la colère de certains riverains. Treize rues sont pour le moment concernées mais un nombre équivalent devrait suivre, indique par ailleurs Yann Mongaburu. En empruntant la même méthode. Quitte à se voir reprocher un manque de concertation avec les habitants et commerçants?
Des taxis devant l'Hôtel de Ville en réaction à Place(s) aux enfants
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