FOCUS – La proposition d’Éric Piolle de « supprimer les références aux fêtes religieuses dans notre calendrier républicain » a attiré (de nouveau) l’attention des médias nationaux sur le maire EELV de la capitale des Alpes. Au grand dam des organisations de droite, qui dénoncent une volonté de « déconstruire notre civilisation ». Ceci alors que la Ville de Grenoble, en parallèle, affiche son soutien logistique au calendrier interreligieux de la région grenobloise.
Alors que les débats autour de la hausse de la taxe foncière ou des ventes des actions Grenoble Habitat font (toujours) rage dans la capitale des Alpes, Éric Piolle prend de la hauteur… en proposant de réformer le calendrier républicain. C’est à l’occasion de la polémique autour d’une demande de l’Éducation nationale de comptabiliser les enfants absents lors de la fête de l’Aïd que le maire de Grenoble s’est exprimé sur la question, le 24 mai 2023.
Le maire de Grenoble attire de nouveau l’attention nationale en proposant de supprimer les fêtes religieuses du calendrier républicain. © Agathe Bréchemier – Place Gre’net.
Après avoir dénoncé cette démarche de l’Éducation nationale sur Twitter, Éric Piolle a rebondi sur son propre message pour déclarer : « Supprimons les références aux fêtes religieuses dans notre calendrier républicain : déclarons fériées les fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République, aux révolutions, à la Commune, à l’abolition de l’esclavage, aux droits des femmes ou des personnes LGBT ».
« Rendre notre calendrier plus pluraliste »
Ces propositions n’ont pas manqué d’attirer l’attention de la presse nationale, ce qui a imposé le sujet comme une préoccupation majeure pour le maire de Grenoble. Depuis le 24 mai, tous les messages postés sur son compte Twitter (retweets exceptés) concernent ainsi le calendrier républicain et les jours fériés, avec notamment des extraits choisis du passage du maire de Grenoble sur l’antenne de BFM TV.
Je propose de rendre notre calendrier républicain davantage laïc et pluraliste :
laisser des jours fériés au choix selon les convictions religieuses de chacun, et instaurer de nouveaux jours fériés en référence à notre Histoire commune.pic.twitter.com/dELdP2WsQK— Éric Piolle (@EricPiolle) May 29, 2023
Éric Piolle n’y parle toutefois plus de « supprimer les fêtes religieuses », mais de « rendre notre calendrier plus pluraliste, avoir des jours de congés fériés au choix en fonction [des] convictions spirituelles ». En ajoutant que « cela peut être laïque pour certains ». L’élu rappelle par ailleurs que le jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage, le 4 février, est un jour férié… mais uniquement dans les territoires d’outre-mer.
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4 réflexions sur « « Supprimer les fêtes religieuses du calendrier républicain » : la proposition d’Éric Piolle crée la polémique »
Tellement incapable de s’occuper des problèmes de sa ville autrement que par la taxe, Monsieur se la joue provocateur pour se faire bien voir des zinzins extrêmes de son parti, tenter d’exister au détriment de l’image de sa ville, et révèle encore un peu plus sa nature d’islamo gauchiste soumis à la charia électoraliste. Tout cela est ridicule…
Grâce à la finesse d’esprit d’Eric BurqiniTaxes, nous savons maintenant qu’à la Pentecôte on (il ?) se bourre la gueule : « La fête de la Pentecôte c’est le dimanche, le lundi c’est le lendemain de la cuite. ».
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-maire-eelv-de-grenoble-reclame-la-suppression-des-jours-feries-religieux-20230530
Les progressistes font marche arrière toute ! Cela a été déjà imaginé il y a 230 ans. Bientôt ils nous vendront les combats de gladiateurs.
La démarche de Mr Piolle ?
« je fais du buzz, donc j’existe ! ».
Pour masquer son incapacité à traiter les vrais problèmes de Grenoble.