FLASH INFO – Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête après la casserolade durant laquelle un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron a été brûlé par des manifestants, lundi 24 avril 2023. Entre 200 et 300 personnes s’étaient rassemblées en début de soirée sur la place Notre-Dame, à Grenoble, à l’occasion du premier anniversaire de la réélection du président de la République.
Le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant l’a indiqué ce mardi 25 avril 2023, le parquet a ouvert une enquête, confiée aux policiers de la Sûreté départementale, pour « outrage à dépositaire de l’autorité publique », à la suite de la casserolade organisée la veille à Grenoble. En cause, un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron – portant une couronne – frappé à coups de barre de fer puis brûlé par des manifestants, sur la place Notre-Dame.
Comme dans de nombreuses villes, partout en France, les opposants à la réforme des retraites ont en effet « célébré » à leur façon, lundi 24 avril 2023, le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.
Des slogans anti-Macron et anti-police scandés
Entre 200 et 300 personnes se sont ainsi réunies dès 19 heures dans le centre de Grenoble, place Notre-Dame. Un rassemblement ponctué de slogans anti-police et visant directement le chef de l’État, selon la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).
Les manifestants ont notamment scandé le désormais traditionnel « Louis XVI, on l’a décapité ; Macron, on va recommencer », repris dans de nombreux cortèges contre la réforme des retraites depuis le début du mouvement.
La casserolade a été suivie d’une manifestation spontanée dans les rues du centre historique, qui a donné lieu à des échauffourées entre manifestants et policiers, les uns usant de jets de projectiles, les autres de grenades lacrymogènes. Un homme de 39 ans a par ailleurs été interpellé, chemin de Ronde, pour « dégradation de bien privés et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique avec arme par destination », selon la DDSP.
Les enquêteurs de la Sûreté départementale vont maintenant tenter d’identifier les manifestants ayant participé à l’incendie du mannequin représentant le président de la République. Une infraction théoriquement passible d’un an de prison et 15 000 euros d’amende, précise le procureur.
[Photo de Une © Auvergne-Rhône-Alpes Révoltée / Facebook (capture d’écran)]
Une réflexion sur « Mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron brûlé à Grenoble : une enquête ouverte par le parquet »
Le fascisme est passé à l’extrême gauche et il se sent bien à Piolleville.
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