FLASH INFO – Changement de for­mule pour Gre Mag, le maga­zine muni­ci­pal de la Ville de Grenoble. « Désormais, les Grenoblois et les Grenobloises ne le trou­ve­ront plus dans leur boîte aux lettres mais dans plus de 300 points de dépôt dans toute la ville et sur l’espace public lors des jours de dis­tri­bu­tion », annonce la muni­ci­pa­lité dans un com­mu­ni­qué en date du lundi 6 mars 2023.

Les points de dépôt de Gre Mag en ques­tion ? Les locaux muni­ci­paux, comme l’hô­tel de Ville, le centre com­mu­nal Camille-Claudel, les mai­sons des habi­tants ou encore les biblio­thèques. Mais aussi les 70 éta­blis­se­ments du CCAS, sans oublier l’of­fice du tou­risme, les lieux cultu­rels ou les com­merces de proxi­mité. De plus, une dis­tri­bu­tion phy­sique sera réa­li­sée sur dif­fé­rents lieux, notam­ment les mar­chés et les arrêts de tram.

Ce nou­veau mode de dif­fu­sion n’est pas la seule nou­veauté. « Le maga­zine a fait le choix d’un nou­vel impri­meur, plus proche de Grenoble, et qui livre les exem­plaires […] en camion élec­trique », note encore la Ville de Grenoble. Le tout avec un papier « 100 % recy­clé » et un impri­meur qui « com­mande le papier en fonc­tion du for­mat exact », donc sans chute de papier et sans gas­pillage excessif.

Outre un nou­veau mode de pro­duc­tion et de dif­fu­sion, Gre Mag fait aussi peau neuve sur le web pour deve­nir « le site d’actualités de la ville ». © Gre Mag – Capture d’écran

Des solu­tions plus éco­lo­giques… et plus éco­no­miques. La Ville rap­pelle en effet que le prix du papier a qua­si­ment dou­blé en l’es­pace d’un an, obli­geant de nom­breux titres de presse à revoir leurs tarifs à la hausse. Quant aux coûts de dis­tri­bu­tion, c’est une hausse de l’ordre de 400 % que la Ville a consta­tée. De quoi moti­ver la muni­ci­pa­lité à adop­ter un autre mode de dis­tri­bu­tion, proche de celui du Petit Bulletin… ou du Postillon ?

Le site Internet Gre Mag a lui aussi fait peau neuve pour deve­nir « le site d’actualités de la Ville avec de nou­veaux articles, des vidéos, des pod­casts, des dia­po­ra­mas et un agenda des évé­ne­ments ». Un site dont la ligne édi­to­riale, non­obs­tant le talent de ses jour­na­listes, appa­raît assez éloi­gnée du « jour­nal d’information et de débats sur les contro­verses muni­ci­pale », que la majo­rité muni­ci­pale pro­met­tait dans ses enga­ge­ments de cam­pagne en 2014.