FLASH INFO – C’est sa compagne, la conseillère municipale d’opposition de la Ville de Grenoble Brigitte Boer, qui l’a annoncé : François Tarantini est décédé dans son sommeil, dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 juillet, à l’âge de 73 ans.
Figure de la mouvance anti-Piolle et pro-Carignon, François Tarantini fut co-fondateur du site Grenoble le changement. « François défendait une belle idée de Grenoble et avait une toute autre ambition pour sa ville que ce que nous proposent ceux actuellement en poste. […] Il a été de tous les combats pour défendre les Grenoblois et leur proposer une alternative, ne ménageant jamais sa peine », écrit Alain Carignon pour lui rendre hommage.
Ce dernier salue également la mémoire de son partisan, n’oubliant pas de donner, lui aussi, une teinte fortement politique à son propos. « Cet ami et compagnon précieux de combats essentiels a été de toutes les batailles ces dernières années, subissant en retour les assauts et les injustices de nos adversaires qui avaient bien compris son importance », écrit l’ancien maire et actuel élu d’opposition de Grenoble.
François Tarantini avait été condamné à plusieurs reprises pour diffamation, notamment contre Éric Piolle en 2021, après avoir émis l’idée que le maire de Grenoble avait, par le passé, été un conseiller régional « intéressé ». Pour Alain Carignon, le militant a été victime « de l’instrumentalisation de la justice par les envoyés d’Éric Piolle qui ont depuis longtemps utilisé ce procédé pour tenter d’affaiblir ceux qui résistent à leur idéologie ».
Même tonalité du côté de Grenoble le changement, pour qui le recours à la justice fait partie des « procédés les plus abjects [utilisés] pour affaiblir et faire taire » François Tarantini. En complément, Brigitte Boer écrit, pour sa part, que « les attaques qu’il avait subi[es] l’avaient profondément affecté ». François Tarantini, ajoute-t-elle, était atteint d’un cancer « non guérissable ».