FOCUS — À travers la voix de sa présidente Chantal Carlioz, l'agence départementale Isère attractivité appelle l'État à mettre sur pied un plan d'action en faveur des stations de montagne. Et met en avant sa propre stratégie de crise, face aux pertes causées par la crise sanitaire et la fermeture des remontées mécaniques. Ce alors que le bilan touristique des vacances de Noël 2020-2021 affiche une forte baisse par rapport à l'an dernier.
"Dans les années 60, un plan montagne d’envergure a été l’élément déclencheur de l’épopée de l’or blanc. Aujourd’hui, un nouveau plan “station de montagne” porté par l’État est indispensable." Ainsi s'exprime Chantal Carlioz, présidente d'Isère attractivité et vice-présidente du Département de l'Isère en charge du tourisme, de la montagne et des stations. Un message lancé suite à la non-réouverture des remontées mécaniques, espérée le 7 janvier 2021.
Pour l'ancienne maire de Villard-de-Lans, la décision gouvernementale porte en effet un nouveau coup dur à l'économie de la montagne. Isère attractivité chiffre à 250 millions d'euros la perte causée par la deuxième vague de Covid, couplée à la fermeture des remontées mécaniques durant les vacances de Noël (voir encadré). Au total, la pandémie représenterait, sur l'année 2020, une perte de 750 millions d'euros pour l'activité touristique.
Une "stratégie de crise" à trois niveaux
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