FLASH INFO – « Si les remontées mécaniques n’ouvrent pas le 30 janvier, toute la saison sera irrémédiablement compromise ». Une fois encore, Domaines skiables de France donne de la voix. Si la chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables n’a pu obtenir de réouverture des pistes le 7 janvier, elle n’en maintient pas moins la pression sur le gouvernement. Et espère une annonce favorable dès le mercredi 20 janvier
« Une décision d’ouverture prononcée 10 jours avant le 30 janvier est en effet le seul moyen de relancer une dynamique de réservation pour réussir [le] mois de février » écrit ainsi DSF. Sans se faire beaucoup d’illusions sur le succès de la saison : si le mois de février pèse pour 40 % des recettes des stations, le début d’année 2021 est déjà marqué par l’absence de clientèle étrangère, et « entachée de la fermeture des restaurants, bars et discothèques ».
La chambre professionnelle ne manque pas, au passage, de fustiger un décalage des autorités avec les réalités de terrain. « C’est profondément méconnaître la montagne que de penser qu’on pourrait indistinctement ouvrir le 30 janvier, le 15 février ou le 15 mars », souligne Domaines skiables de France. Non sans noter que « aucune activité annexe n’a été en mesure de remplacer le ski alpin pour attirer les vacanciers à la montagne ».
« En Europe, la Suisse, l’Espagne et l’Andorre ont déjà prouvé cet hiver qu’avec des protocoles sanitaires adaptés l’ouverture des remontées mécaniques n’amplifie pas la circulation du virus », affirme encore la chambre professionnelle. Pour qui l’État « persiste à penser qu’il est préférable de sacrifier toute une économie (…) plutôt que d’évaluer sérieusement avec les acteurs de la montagne comment travailler en concertation ».