FLASH INFO – Trois Giérois dont deux élus du groupe Gières Avenir ont décidé de déposer un recours devant le Conseil d’État. Ils contestent le résultat des élections municipales de mars 2020. Un premier recours devant le tribunal administratif de Grenoble a été rejeté en octobre.
Le feuilleton électoral n’est pas encore terminé à Gières. Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté, en octobre, un premier recours déposé par le groupe minoritaire Gières Avenir1Près de quarante communes en Isère ont ainsi déposé des recours depuis le premier tour. contestant l’élection de Pierre Verri en mars 2020. Ce après avoir vérifié d’hypothétiques irrégularités lors des opérations de vote ou de dépouillement et veillé aux conditions dans lesquelles la campagne s’est déroulée.
Mais le samedi 28 novembre, trois Giérois, dont deux élus « dissidents » de ce même groupe minoritaire, ont décidé de porter ce jugement en appel auprès du Conseil d’État. Il s’agit de Sylvain Stamboulian et Daniel Finazzo. « Cette initiative n’engage en aucun cas les autres élus de la minorité, qui confirment leur volonté de poursuivre leur rôle du groupe d’opposition, porteur de projets et force de proposition au conseil municipal », précise le groupe Gières Avenir. C’est donc désormais au Conseil d’État d’étudier les conditions le déroulement de cette élection.
Seulement 50 voix d’écart séparaient les deux candidats giérois à l’issue du scrutin en mars 2020. Le maire sortant Pierre Verri (PS) affrontait alors Sylvain Stamboulian (autres écologistes), dans un contexte marqué par le début de la crise du coronavirus.
Au terme d’une campagne municipale âpre, Pierre Verri, par ailleurs vice-président à Grenoble Alpes Métropole, a ainsi remporté l’élection d’une courte tête, avec 51,35% des voix, contre la liste de Sylvain Stamboulian qui en a recueilli 48,64%. L’abstention, quant à elle, a frôlé les 60% dans la commune.