FIL INFO — La Compagnie de chauffage de l’agglomération grenobloise a de nouveau remporté la gestion de l’unité d’incinération du site de traitement des déchets Athanor. La Métro, le Grésivaudan, le Pays voironnais, l’Oisans, le Trièves et la Matheysine ont renouvelé la délégation de service public de la société pour une durée de quatre ans.
Ce n’est qu’une demi-surprise : la Compagnie de chauffage de l’agglomération grenobloise a vu son contrat renouvelé pour l’exploitation de « l’unité d’incinération et de valorisation énergétique » Athanor. Situé sur le territoire de La Tronche, le site d’Athanor est aujourd’hui mutualisé autour de la Métro et des communautés de communes du Grésivaudan, du Pays voironnais, de l’Oisans, du Trièves et de la Matheysine.
Six acteurs qui, en mars, ont de nouveau accordé leur confiance pour une durée de quatre ans à la CCIAG. Celle-ci va donc continuer de gérer l’unité d’incinération d’Athanor via délégation de service public.
En avril 2018, la même CCIAG avait en effet déjà été retenue pour la gestion du réseau de chauffage urbain de la Métropole. Une autre délégation de service public décrochée sous condition de densification et de verdissement du réseau.
Augmenter les recettes des collectivités
Les enjeux liés à la gestion du site Athanor ? « Dans le cadre du renouvellement du contrat, des moyens importants vont être consacrés au travail d’optimisation des installations », annonce la Compagnie de chauffage. Une « stratégie de maintenance préventive » qui veut autant assurer la viabilité et de la disponibilité de l’outil… qu’augmenter la revente en électricité à EDF. Et dès lors, les recettes des collectivités.
Second objectif : répondre « aux enjeux environnementaux de plus en plus ambitieux du territoire ». À ce jour, le site Athanor de La Tronche assure chaque année le traitement de 180 000 tonnes d’ordures ménagères, produites par près de 680 000 habitants des différents territoires.
La Métropole de Grenoble s’est fixé comme feuille de route une réduction de moitié des ordures ménagères d’ici 2030. Ainsi qu’un recyclage des deux tiers des déchets.