INFOGRAPHIE – S’ils sont onze à postuler à la mairie de Grenoble, tous les candidats n’ont pas, à une semaine de la date butoir, bouclé leur liste. Ni parfois leur programme. Lequel frôle parfois la surenchère, notamment en matière d’écologie ou de démocratie participative.
À ce jour, ils sont onze candidats à postuler à la mairie de Grenoble les 15 et 22 mars prochains. Des candidats plus ou moins décidés à s’asseoir dans le fauteuil du maire sortant, Éric Piolle (EELV). Tous seront-ils encore en lice le 27 février ? C’est à cette date que les candidats doivent avoir bouclé leur liste.
Pour Mireille d’Ornano, première à avoir déposé sa liste le 11 février dernier, mais aussi Olivier Noblecourt (ex-PS, ex-délégué interministériel) et Éric Piolle, la question ne se pose plus, la soixantaine de noms étant désormais connus. La liste emmenée par Bruno de Lescure, le président de l’union de quartier Berriat-Saint Bruno-Europole, vient aussi d’être rendue publique.
Sept listes encore incomplètes
Celle d’Émilie Chalas devrait suivre, malgré des défections tonitruantes. Après Hamid Djellal puis Louisa Ben Fakir, une autre colistière de la candidate LREM vient en effet de claquer la porte : Marie-Claire Nepi, qui faisait partie des vingt premiers colistiers rendus publics en janvier.
L’ancienne adjointe du socialiste Michel Destot avait fini par rallier la candidate de la majorité gouvernementale fin 2019, après qu’Olivier Six, autre candidat à l’investiture qui avait sa préférence, ait été écarté par les instances nationales. Avant donc de faire machine arrière.
Et elle ne mâche pas ses mots. « Émilie Chalas est quelqu’un qui ne tient pas ses engagements et qui ne sait pas travailler collectivement », déplore-t-elle dans un communiqué. Une version démentie par la candidate LREM, pour qui le retrait tient à des questions de fond et de… place sur la liste. En attendant, la candidate de la majorité gouvernementale devrait avoir bouclé son tour de table. Sa liste sera rendue publique ce 22 février, avant l’ex-maire de Grenoble Alain Carignon, qui a d’ores et déjà prévu d’attendre le 29 février.
Pour les autres candidats à Grenoble – Lisa Poget (parti popolitique), Catherine Brun (Lutte ouvrière), Fabien Cominotti, Damien Berthélemy (Rassemblement national) ou Lahcen Benmaza officiellement lancé dans la campagne le 18 février –, ce pourrait être un peu plus compliqué…
Patricia Cerinsek