FOCUS – Nouveau candidat déclaré aux municipales de Grenoble, Fabien Cominotti déploie un programme iconoclaste, basé sur le volontarisme de chacun. Parmi ses propositions, la suppression de la dette municipale en dix ans, la division du nombre de véhicules à moteur par deux d’ici six ans et des expropriations (volontaires) pour unifier et densifier la ville. Rencontre avec un candidat qui explique vouloir avant tout « investir dans l’humain ».
La candidature de Fabien Cominotti aux élections municipales de Grenoble ? « Une expérience scientifique » avant tout, explique le candidat. Et un programme pour le moins original, lorsqu’il propose une disparition de la dette municipale dans les dix ans à venir, ou la division par deux du nombre de voitures thermiques d’ici six ans. Sans oublier une unification et densification urbaine impliquant la destruction des maisons individuelles.
Mais Fabien Cominotti le souligne : son projet pour la Ville ne comporte aucune contrainte. « La responsabilité personnelle de participer à l’union collective ne peut être faite sans le consentement express de chacun, ni sans sa joie de participer à l’intérêt général », proclame-t-il ainsi dans son programme. Car le candidat part d’un postulat rousseauiste : « L’homme est par nature bon et généreux. » Une nature contrariée par une société dans laquelle la contrainte et l’arbitraire sont monnaie courante, décrit le candidat.
Un système sans contrainte et sans arbitraire
dans tout le monde il en a des fous du quartier, on les soigne, on compatit à leurs peines, mais ce n’est qu’à Grenoble qu’ils gagnent les élections et osent de se représenter après un mandat échec sur tous les fronts : économique, politique, culturel, social
A oui, celui qui prépare les Grenoblois à propos des fermetures supplémentaires de Grenoble au profit de nouvelles autoroutes à vélos, si Piolle passe, ou comment faire le sale boulot pour un autre !