FOCUS - À Grenoble, une partie du Parti socialiste a choisi de rallier le maire sortant Éric Piolle (EELV). En butte aux déchirements internes et aux atermoiements des instances nationales, la frange “historique” a fait le choix de rejoindre le grand rassemblement des gauches plus vite que prévu. Et de passer des bancs de l'opposition à ceux de la majorité…
À Grenoble, une partie des socialistes a finalement fait le choix de rallier dès le premier tour la liste emmenée par le maire sortant. La frange “historique” du PS a décidé de saisir la main tendue par Éric Piolle (EELV), avec l'idée d'un grand rassemblement des forces de gauche, sur le modèle de ce qu'a connu la capitale du Dauphiné de 1995 à 2008.
Un choix par défaut ? C'est qu'à Grenoble, le Parti socialiste part en ordre dispersé. Avec, d'un côté, les socialistes “canal macroniste” qui ont fait le choix, au niveau fédéral, de soutenir le collectif emmené par le délégué interministériel Olivier Noblecourt. L'ex-adjoint à la Ville de Grenoble sous le mandat du socialiste Michel Destot ne s'est d'ailleurs, faut-il le rappeler, toujours pas officiellement déclaré comme tête de liste potentielle pour 2020, même si son collectif enchaîne les réunions publiques.
De l'autre, donc, le PS “canal historique” rassemblé autour de Marie-José Salat. Initialement candidate au poste de première socialiste à Grenoble, la conseillère municipale d'opposition à la Ville de Grenoble a fait machine arrière après les contestations en interne et les atermoiements des instances nationales du parti.
Des bancs de l'opposition à ceux de la majorité
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