EN BREF – La Métropole de Grenoble a inau­guré, mardi 3 juin 2025, quelque 2 900 m² de pan­neaux pho­to­vol­taïques ins­tal­lés sur trois toi­tures du centre de tri Athanor à La Tronche. En l’oc­cur­rence, la neu­vième mais aussi la plus grande cen­trale pho­to­vol­taïque du ter­ri­toire métro­po­li­tain : celle-ci déli­vrera une puis­sance esti­mée à 600 000 kWh par an, soit l’é­qui­valent de la consom­ma­tion de 120 foyers.

« Le mois der­nier, nous étions déjà sur un équi­pe­ment métro­po­li­tain, le mar­ché d’intérêt natio­nal censé être la plus grande sur­face de pan­neaux pho­to­vol­taïques [du ter­ri­toire]. Hé bien non ! », a lâché Christophe Ferrari, mardi 3 juin 2025 sous un soleil de plomb. Le pré­sident de Grenoble-Alpes Métropole, accom­pa­gné de plu­sieurs élus métro­po­li­tains, inau­gu­rait alors la cen­trale pho­to­vol­taïque du nou­veau centre de tri Athanor de La Tronche.

En l’oc­cur­rence, 1 231 pan­neaux pho­to­vol­taïques repré­sen­tant une sur­face totale de 2 900 m² ins­tal­lés sur trois toi­tures du centre de tri. Ce qui fait de cette cen­trale la neu­vième ins­tal­lée sur le ter­ri­toire métro­po­li­tain mais aussi, comme l’a­vait mali­cieu­se­ment sou­li­gné un peu plus tôt Christophe Ferrari, la plus grande sur­face ainsi équi­pée de la Métro.

Le geste inau­gu­ral consis­tant à relier élec­tri­que­ment l’é­qui­pe­ment de pan­neaux pho­to­vol­taïques . © Joël Kermabon – Place Gre’net

Cette nou­velle ins­tal­la­tion solaire porte la sur­face totale de pro­duc­tion de la Métropole à 7 000 m² de super­fi­cie, sans même prendre en compte les deux cen­trales du Grand mar­ché des Alpes (ex-Min) et de la déchet­te­rie Jacquard, « opé­ra­tion­nelles pro­chai­ne­ment », observe la Métro.

L’électricité pro­duite par cette cen­trale, esti­mée à 600 000 kWh par an, équi­vaut à la consom­ma­tion annuelle de 120 foyers. « L’électricité pro­duite se voit direc­te­ment injec­tée sur le réseau et ven­due à EDFOA via un contrat d’obligation d’achat cou­rant sur vingt ans et dont les recettes per­çues par la Métropole s’élèvent à 60 000 euros par an », pré­cise encore l’in­ter­com­mu­na­lité. Le mon­tant des tra­vaux réa­li­sés par l’en­tre­prise locale Solstyce basée à Voreppe, s’é­lève quant à lui à 480 000 euros HT, entiè­re­ment financé par la Métropole.