FLASH INFO – Gaz Électricité de Grenoble (GEG) et la Compagnie nationale du Rhône (CNR) ont inauguré, vendredi 14 juin 2024, l’extension du parc photovoltaïque de Susville, dans la Matheysine. Mis en service en 2018 par le biais d’une collaboration entre les deux partenaires, le parc dispose désormais d’une puissance de 18 mégawatts-crète et se veut « un modèle de reconversion énergétique ».
La construction de l’extension du parc photovoltaïque de Susville a représenté 10 millions d’euros d’investissement, indiquent GEG et la CNR. Une somme dont plus de 10 %1Plus précisément 1 050 000 euros. « ont été investis par les riverains et habitants des départements limitrophes durant la campagne de financement participatif ». De quoi impliquer le territoire autour de cette réalisation, en plus d’actions de sensibilisation et d’animations autour des énergies renouvelables, notamment auprès des scolaires.
L’inauguration de cette extension « consolide le renouveau d’un site emblématique de l’extraction minière en Isère, qui contribue désormais à la production d’une énergie locale, renouvelable et décarbonée », estiment les deux partenaires. Le site du parc photovoltaïque s’est en effet construit sur une friche minière, inactive depuis 2017. L’extension, pour sa part, a pris place sur les parcelles où étaient stockés puis valorisés les minerais issus de l’exploitation du charbon.
GEG et la CNR ont inauguré l’extension du parc photovoltaïque de Susville, dans la Matheysine. © Gaz Électricité de Grenoble
GEG et la CNR revendiquent un chantier en phase avec les préoccupations environnementales. Celui-ci « a été suivi par un écologue de l’organisation environnementale iséroise Drac nature dont le but était de respecter la faune et la flore en conservant une zone d’habitats ouverts sur le parc », font-elles savoir. L’entretien de la végétation du site est, pour sa part, réalisé par pâturage, avec l’aide de quelques dizaines de brebis issues d’une ferme locale, « à pied d’œuvre en période d’exploitation pour entretenir le parc ».
En matière de production, le parc initial, d’une puissance de 5 mégawatts-crète, produisait chaque année « l’équivalent de la consommation électrique d’environ 3 000 habitants », notent les partenaires. Avec son extension, qui le renforce de 13 mégawatts-crète de puissance supplémentaire, il est désormais en mesure de « couvrir les besoins électriques annuels de plus de 10 000 habitants », calculent-ils. Ce qui en fait, ajoutent-ils pour conclure, « l’un des plus grands du département de l’Isère ».
