FLASH INFO – Ludovic Bertin, condamné le 6 décembre 2024 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises de l’Isère pour le meurtre de Victorine Dartois en 2020, a finalement renoncé à faire appel de sa condamnation. Cette décision met un terme définitif à une affaire qui avait profondément marqué la population de Villefontaine et épargne à la famille de Victorine une nouvelle épreuve judiciaire.
Au grand soulagement des proches de Victorine Dartois, étudiante de 18 ans en BTS retrouvée morte étranglée et noyée dans un ruisseau de Villefontaine après une tentative de viol de Ludovic Bertin, il n’y aura pas de nouveau procès. En effet, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité le 6 décembre 2024 par la cour d’assises de l’Isère, son meurtrier a finalement renoncé à faire appel de sa condamnation, selon une information du Dauphiné libéré.
Ludovic Bertin avait également été condamné à cette occasion pour le viol d’une autre jeune femme en 2018. La peine prononcée comprenait de surcroît une période de sûreté de vingt ans. Trois jours après le verdict, le condamné avait fait appel de la décision du jury d’assises. Cependant, son désistement a été acté début 2025, comme l’a confirmé Me Arnaud Adelise, son avocat, « qui n’a pas souhaité commenter cette décision de son client », rapporte le quotidien régional.
L’arrivée de la famille et des proches de Victorine Dartois lors de l’ouverture du procès de Ludovic Bertin devant les assises de l’Isère. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Cette décision rend donc la condamnation de Ludovic Bertin définitive, évitant ainsi une nouvelle épreuve judiciaire à la famille de Victorine qui peut désormais entamer un processus de deuil en paix.
C’est le meilleur ami du meurtrier qui l’avait dénoncé
Victorine Dartois avait disparu le 26 septembre 2020 à Villefontaine, alors qu’elle rentrait chez elle après une sortie de shopping entre amies. Son corps avait été retrouvé deux jours plus tard dans un ruisseau, son jean abandonné à proximité. L’autopsie avait révélé qu’elle avait été étranglée et ensuite noyée.
L’enquête avait conduit à l’arrestation de Ludovic Bertin, dont le casier judiciaire comportait déjà une dizaine de condamnations. Dénoncé auprès des gendarmes par son meilleur ami et interpellé trois semaines après les faits, il avait reconnu le meurtre mais nié toute intention sexuelle, évoquant une « dispute » et des troubles liés à son addiction à la cocaïne.