FLASH INFO – Il avait quitté le Parti socialiste en 2018… et reprend sa carte dans un mouvement politique. Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble et maire de Pont-de-Claix, annonce rejoindre le mouvement Place publique, fondé par Raphaël Glucksmann. Il lui avait déjà apporté son soutien lors des élections européennes de 2024.
« Je me retrouve pleinement dans les valeurs, les impondérables, les priorités portées par Place Publique », indique Christophe Ferrari dans un communiqué du mardi 15 avril 2025. Le président de la Métropole de Grenoble et maire de Pont-de-Claix annonce ainsi rejoindre le mouvement de Raphaël Glucksmann (qu’il orthographie… avec un seul “n”), en rappelant qu’il lui avait déjà apporté son soutien lors des élections européennes de 2024.
L’élu explique sa décision en plusieurs points, à commencer par le « combat de longue date en faveur de la réindustrialisation de la France et plus largement de l’Europe » porté par Raphaël Glucksmann. Un « combat » qui résonne tout particulièrement, après l’annonce du rachat du site de Vencorex à Pont-de-Claix par le chinois Wanhua, qui se traduit par le licenciement immédiat d’environ 300 salariés et met en péril des milliers d’emplois indirects.
Christophe Ferrari rejoint Place publique, le mouvement politique fondé par Raphaël Glucksmann. © Place Gre’net
Autres combats du mouvement salués par Christophe Ferrari ? Celui, « national et européen, pour le pouvoir d’achat, le progrès social, l’égalité des chances et l’égalité femmes-hommes, la protection sociale et des droits fondamentaux, l’égal accès à la culture ou à l’école républicaine gratuite ». Ou encore celui « pour l’élaboration d’un Plan Marshall pour la construction de logements abordables et l’accélération de la rénovation des logements ».
Planification écologique et « continuum de sécurité »
Le président de la Métropole met par ailleurs en avant le « combat pour une action résolue et une planification écologique sans précédent, avec des moyens à la hauteur des enjeux colossaux qui sont face à nous » de Place publique. Et, enfin, « l’approche pragmatique et progressiste » du mouvement en matière de lutte contre l’insécurité, à savoir « un continuum de sécurité, à tous les niveaux, qu’il s’agisse de prévention, de médiation et de répression ».
« L’heure est aux constats et à l’écoute des Français, qui ont besoin d’idées pragmatiques et volontaristes, résolument tournées vers le progrès et engagées. Je crois en ce mouvement et en sa capacité à regarder les problèmes en face pour tenir cette promesse », conclut Christophe Ferrari. L’élu avait quitté le Parti socialiste en 2018… et fondé une association politique, Territoires singuliers, en 2023, laquelle ne fait guère parler d’elle aujourd’hui.
4 réflexions sur « Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble et maire de Pont-de-Claix, rejoint le mouvement Place publique »
Je ne partage pas complétement les autres commentaires. Si Ferrari et Piolle étaient des alliés au premier mandat, les relations sont devenues beaucoup plus tendues. Ils sont même dans la détestation. Ferrari que je trouvais un peu candide en 2014 s’est plutôt révélé comme un tacticien pour faire passer des grands projets comme l’A480 par ex contre les écolos grenoblois.
Même si je ne partage pas totalement ses idées, je trouve très sain qu’il renvoie de s’allier avec le centre gauche plutôt que côté LFI qui pollue le débat grenoblois dans l’alliance avec les piollistes. Il démontre avec ce choix qu’il s’éloigne justement de Piolle, bref rigoureusement l’inverse des précédents commentaires.
Pour Piolle et Ferrari, l’heure est au relookage politique. Pour Mongaburu ça ne devrait pas tarder. Ce qu’il reste est ce qu’ils ont fait ensemble : détruire Grenoble.
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Il en aura fait du mal à la ville de Grenoble le complice de Piolle !👎🏼
Tout à fait d’accord !!!