REPORTAGE – Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), s’est rendu à Vencorex Pont-de-Claix le 26 novembre 2024. L’usine n’a, en effet, toujours pas de repreneur à ce jour et ses salariés continuent la grève entamée le 23 octobre. L’objectif poursuivi : comprendre la situation et, surtout, l’interdépendance des entreprises du secteur afin de mieux interpeller le gouvernement.
« Vencorex a 116 ans et est l’opérateur principal de la plateforme chimique de Pont-de-Claix. Cette dernière s’étend sur 12 hectares et environ 800 personnes y travaillent. » Séverine Dejoux, élue CGT de Vencorex, a tout de suite rappelé l’essentiel à Fabien Roussel.
Au milieu d’un piquet de grève toujours plus étendu et de visages fatigués1Les salariés sont en grève illimitée depuis le 23 octobre 2024, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a en effet discuté avec les grévistes, le 26 novembre 2024. Car, depuis l’annonce en septembre 2024 du placement de Vencorex en cessation de paiement, aucun investisseur sérieux ne s’est manifesté.
Son objectif ? Comprendre la situation pour ensuite mieux interpeller le gouvernement. Si bien sûr, environ 5 000 emplois directs et indirects seraient concernés par la fermeture de l’usine, c’est avant tout l’interdépendance au sein des plateformes chimiques de Pont-de-Claix et de Jarrie que les salariés ont mise en avant.
Un processus de transformation local expliqué à Fabien Roussel
Tout part d’une mine de sel située à Hauterives (Drôme) et appartenant à Vencorex. L’usine le collecte et le transforme en saumure afin de pouvoir le transporter jusqu’à son site pontois. Là, elle peut le recristalliser afin d’en faire du chlore par électrolyse.
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