EN BREF – Lors de ses traditionnels vœux à la presse, le vendredi 31 janvier 2025, Eric Piolle, le maire de Grenoble, est revenu sur les réalisations en cours dans la commune. Il en a profité pour aborder un certain nombre de sujets d’actualité comme les congés menstruels et le narcotrafic et pour relancer une nouvelle fois l’idée de la gratuité des transports en commun.
« Les mairies sont les derniers pôles stables face au gouvernement », a commencé Eric Piolle, maire de Grenoble, lors de ses vœux à la presse, le 31 janvier 2025. « À Grenoble, nous voulons faire vivre la devise nationale de liberté, égalité, fraternité, a‑t-il ajouté. Et nous la mettons en œuvre au quotidien. »
L’édile est en effet revenu sur les réalisations de son équipe municipale. Plus précisément, sur celles devant arriver à terme dans l’année, en estimant que « 2025 est une année de continuité », la dernière pleine avant la fin de son mandat et les prochaines élections municipales qui se tiendront en mars 2026.
Continuer l’aménagement de l’espace public en privilégiant les mobilités douces
La Ville de Grenoble entend notamment fournir des espaces les plus agréables possibles aux citadins. Du quartier Flaubert, dont sa végétalisation va se poursuivre, à l’aménagement de l’avenue Jeanne‑d’Arc en passant par l’extension de la Chronovélo dans le cours Berriat, l’objectif qui semble toujours primer pour la municipalité est de rendre les rues et autres espaces publics propices aux mobilités douces.
L’emblématique tour Perret de Grenoble devrait accueillir des visites au public dès 2025. © Ville de Grenoble
Du côté de la place de Metz, des travaux devraient démarrer en 2025 pour « dynamiser le centre-ville ». Ce même si le sujet ne fait pas consensus. Quant à ceux de l’aire de jeux de la tour Perret, ils devraient s’achever. Ce monument emblématique devrait, par ailleurs, rouvrir au public au cours de l’année, après sa fermeture dans les années 1960.
Pour Eric Piolle, l’Etat freine les avancées sociales
Le maire de Grenoble a aussi profité de la présence de la presse pour réagir sur quelques sujets d’actualité. Notamment sur la volonté de la préfecture de l’Isère que Grenoble, Grenoble-Alpes Métropole, Echirolles et Seyssinet-Pariset reviennent sur leur décision de mettre en place des congés menstruels, pour deuxième parent, pour consultation hospitalière et, dans le cas de la Métropole, d’interruption de grossesse. Ceci dans une démarche d’égalité femmes-hommes. « L’Etat remet en cause ces acquis mais nous voulons rester déterminés à les maintenir », a‑t-il affirmé.
Les diverses drogues saisies par la Bac et la brigade des stupéfiants lors des perquisitions. © DDSP de l’Isère 38
Autre sujet abordé : la drogue. Côté narcotrafic, Eric Piolle estime ainsi que « la gestion sécuritaire est en échec. L’Etat persiste alors que le Canada, par exemple, a légalisé le cannabis ». Et d’ajouter que légaliser cette substance serait pour lui une preuve de « lucidité, de pragmatisme, de clairvoyance ». Et donc un rempart efficace pour lutter contre le narcotrafic, ce « pouvoir de nuisance qui gangrène la société ».
La gratuité des transports en commun le week-end… de retour
Enfin, reconnaissant que « les commerçants traversent une passe difficile », en particulier avec la mise en route « du centre commercial Neyrpic », à Saint-Martin‑d’Hères, Eric Piolle a suggéré une idée pour les aider. « La gratuité des transports en commun le week-end pourrait être une solution pour dynamiser le centre et les commerces. Car les commerces de proximité et de centre-ville sont essentiels », a‑t-il expliqué.
Un sujet pourtant déjà maintes fois évoqué depuis des années. Et plus précisément la gratuité des transports en commun le week-end, proposé en 2019 par le collectif Grenoble en commun… qui portait sa propre candidature.
9 réflexions sur « Eric Piolle, maire de Grenoble : « Nous voulons faire vivre la devise nationale de liberté, égalité, fraternité » »
Bonjour,
Inventer des conneries du genre » Novlang », autant , le mieux, serait de s’occuper de cette ville dont ce » maire »
se fout.
DEHORS, ces incapables..
400 € d’argent public en liquide tous les mois sous la table à sa première adjointe, c’est pour faire vivre la devise nationale de liberté, égalité, fraternité » ?
Piolle toujours en avance d’une mauvaise idée… propose un modus vivendi avec les dealers, rien que ça ! la définition de modus vivendi « manière de vivre, arrangement entre deux parties en litige. » En bref, l’extrême gauche veut dealer avec les dealers…
Où l’on ressort les vieilles lunes de la gratuité des transport.…
La gratuité peut s’entendre quand il y a un problème d’attractivité d’un réseau de transport en commun. Mais ce n’est pas du tout le cas du réseau dans la métropole grenobloise.
La gratuité peut avoir un effet pervers on ce sens qu’elle peut attirer des cyclistes et des piétons et engendrer une saturation des rames sans aucun effet positif sur le bilan environnemental des transports.
La gratuité entraine une perte de recette très importante qu’il faudrait compenser soit par une augmentation des subventions publiques soit par un contribution plus
importante du versement mobilité. D’une part l’état des finances aussi bien de Grenoble que de la métropole ne permet pas d’augmenter les subventions, d’autre part le taux du versement mobilité par les entreprises est déjà à son maximum réglementaire de 2 %. Il ne faut pas oublier non plus que le développement du RER métropolitain grenoblois va nécessiter lui aussi des sources locales de financement local, alors que le SMMAG va déjà devoir faire face au renouvellement des rames anciennes de tramway et remboursement de ses emprunts.
Finalement, la gratuité des transports est une promesse qui n’engage que ceux qui y croient… Et un bon sujet pour alimenter les discordes pour ceux dont la ligne de conduite théorisee par un leader de l’extrême gauche est de tout conflictualiser.
« Continuer l’aménagement de l’espace public en privilégiant les mobilités douces » => continuer à supprimer les places de stationnement par centaines et toujours faire plus crever nos commerces tout en rendant la vie impossible aux Grenoblois qu’il n’aime pas ! 👎🏼
Et quid de l’absence de toilettes publiques, des tags et de la saleté des rues, des parkings hors de prix, de la disparition des places de parking, et enfin de la fermeture de la bibliothèque du centre ville, qui vont accélérer la décrépitude du centre ville. Ce n” est pas Nerpic le coupable, c’est la politique de Piole et de ses amis.
Oui c est pas mal
Qui va aller au centre ville le weekend alors qu il n’y a plus rien à Grenoble ?
Piolle toujours hors sol et à côté de ses pompes
Et pour la drogue il a pas honte ?
Qu’on le vire vite lui et ses sbires et qu’on arrête le saccage !
Piole pauvre homme dans le Deni total de son incapacité !