REPORTAGE – Une centaine de personnes se sont donné rendez-vous au croisement de l’avenue Jeanne-d’Arc et du boulevard Clemenceau, au soir du jeudi 19 septembre 2024. Objectif : dénoncer le projet d’aménagement de l’avenue Jeanne-d’Arc, notamment la suppression prévue d’un grand nombre de places de stationnement. Les manifestants, soutenus par plusieurs élus d’opposition de Grenoble, ont bloqué durant une heure la circulation sur les quatre points cardinaux du secteur pour faire entendre leur colère.
« Monsieur Piolle, on est aussi intelligents que vous. On réfléchit autant que vous. Beaucoup ont fait des études et en savent autant, sinon plus que vous ! » Ainsi s’est exprimée une habitante du quartier de l’Abbaye, à l’occasion d’une (nouvelle) manifestation organisée à Grenoble, au croisement de l’avenue Jeanne-d’Arc et du boulevard Clemenceau, au soir du jeudi 19 septembre 2024. En cause ? Le projet de réaménagement de l’avenue Jeanne-d’Arc, avec la création d’une piste cyclable, des coupes d’arbres et une baisse drastique du nombre de places de stationnement.
L’union de quartier et celle des commerçants avaient bien l’intention de marquer le coup à l’occasion de cette mobilisation qu’elles annonçaient massive. Une centaine de personnes se sont ainsi retrouvées au croisement des deux voies et ont bloqué durant une heure la circulation sur chaque point cardinal.
Sous la surveillance des polices nationale et municipale, les manifestants ont alors enchaîné les prises de parole, déployé leurs banderoles et allumé quelques fumigènes, dans l’espoir d’être vus de loin. Si possible depuis les fenêtres de l’hôtel de Ville ?
Un projet qui signe la mort des commerces de l’avenue Jeanne-d’Arc ?
L’objectif était d’interpeller la municipalité grenobloise, avaient en effet expliqué deux jours avant à Place Gre’net Jean-Noël Pusel et Fabrice Debarge. Le président de l’union de quartier Abbaye et le représentant des commerçants du quartier avaient en outre rappelé les raisons de leur opposition au projet et évoqué la mobilisation du jeudi suivant. Fabrice Debarge avait alors repris la métaphore de la pyramide de Coluche : « On a Piolle tout en haut. En bas, ça ne sent pas très bon. On va essayer de brasser pour que l’odeur remonte jusqu’en haut ».
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2 réflexions sur « Projet de réaménagement avenue Jeanne-d’Arc à Grenoble : « Nous ne nous laisserons pas faire ! » affirment les opposants mobilisés »
Comment se fait-il que cet adjoint Gilles Namur n’ait pas été viré alors qu’il ne respecte personne ?
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En quoi cette rue nécessite t’elle une Chronovelo destructrice de commerce, d’arbres anciens et de qualité de vie pour les habitants, au lieu de la faire rue Léon Jouhaux où les répercussions nuisibles serons sans aucun rapport ? Pourquoi la municipalité s’entête ? Une mesure de rétorsion contre l’union de quartier et les habitants qui ont tenue tête à la municipalité sur le projet Washington, ce qui est tout a fait leur façon de faire ? 😡