FOCUS – Lilian Dejean, agent de la propreté urbaine de Grenoble, a trouvé la mort dimanche 8 septembre au petit matin, atteint de deux balles au thorax pour avoir empêché le responsable d’un accident de la circulation de prendre la fuite. Alors que deux hommages sont prévus lundi 9 septembre, les réactions sont nombreuses à l’annonce de ce drame, non sans porter leur lot de critiques et de polémiques.
Tristesse, incompréhension, effroi et colère… La mort d’un agent de la propreté urbaine de Grenoble, tué par balles au petit matin du dimanche 8 septembre 2024, a suscité de nombreuses réactions, tant sur les réseaux sociaux que par voie de communiqué. Lilian Dejean a trouvé la mort à 49 ans alors qu’il venait de porter secours sur les lieux d’un accident de la circulation. Selon les premiers éléments, c’est au moment où il voulait empêcher le responsable de l’accident de s’enfuir que ce dernier a sorti une arme et lui a tiré à deux reprises dans le thorax.
Dans une intervention auprès de différents médias à laquelle Place Gre’net, comme d’autres, n’a pas été convié – « Je n’avais pas le temps, un dimanche […]1« Je n’avais pas le temps, un dimanche, de vérifier les médias qui ne nous avaient pas contacté (sic) pour les inviter, devant la montagne de travail que nous avons eu hier ». » nous a répondu le service presse à qui nous avions demandé des explications –, le maire de Grenoble Éric Piolle a évoqué « un pilier de la propreté urbaine » autant qu’un « homme de dialogue très respecté, […] avec un souci du service public ».
Un hommage officiel lui sera rendu devant l’hôtel de Ville de Grenoble à 14 heures lundi 9 septembre… ainsi qu’un hommage non officiel, organisé par ses proches et collègues, à 17 h 30, sur les lieux où se sont déroulés les faits, boulevard Jean-Pain.
Les élus grenoblois expriment leur tristesse après la mort de Lilian Dejean
Rapidement, les groupes politiques de la Ville de Grenoble ou ses élus en leur nom propre ont réagi pour exprimer leur tristesse. Ce qu’il s’agisse du Groupe démocratie écologie solidarité (GDES) qui témoigne de son « plein soutien » aux agents municipaux, ou du groupe Nouvel air, socialistes et apparentés (Nasa), qui condamne les faits « avec la plus grande fermeté » et considère que « lorsqu’un agent municipal est victime d’un tel acte, d’une violence inouïe, c’est l’ensemble du service public qui est touché ».
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