FOCUS – « Buvez l’eau du robinet ! C’est bon pour la santé, cela profite à l’environnement et au porte-monnaie. » Tel est le message qu’adressent aux habitants de l’agglomération grenobloise Anne-Sophie Olmos, vice-présidente en charge de l’eau à Grenoble-Alpes Métropole, et Lionel Coiffard, en charge des déchets, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, ce mercredi 22 mars. L’occasion aussi pour les deux élus de faire le point sur les forces et faiblesses des nappes d’eau potable du territoire, dans la perspective du réchauffement climatique.
En vue de la journée mondiale de l’eau, ce mercredi 22 mars 2023, les élus, Anne-Sophie Olmos, vice-présidente en charge de l’eau de Grenoble-Alpes Métropole, et Lionel Coiffard, vice-président en charge des déchets avaient organisé une opération “séduction” sur le site de Rochefort, près de Varces, deux jours auparavant. Objectif : vanter les mérites de l’eau du robinet du territoire.
L’une des meilleures eaux de l’Hexagone
Les deux élus ont passé en revue les moults avantages de l’eau du robinet du territoire, gérée par la Société publique locale (SPL) Eaux de Grenoble Alpes. « Bonne pour la santé, l’eau du robinet de la Métropole de Grenoble peut être bu quotidiennement, y compris par les nourrissons, car elle est bien dosée en sels minéraux, contrairement à certaines eaux minérales », ont ainsi exposé doctement les deux élus.
Question goût ? Elle est irréprochable. De fait, elle n’a pas eu besoin de traitement, contrairement à celle de Paris qui vient de la Seine et de la Marne, ont comparé les élus. L’eau de la métropole arrive ainsi naturellement filtrée dans les puits de captage, une spécificité rare en Europe.
Si elle n’est pas traitée, elle n’en est pas moins contrôlée tous les jours, a insisté Anne-Sophie Olmos. Entre les analyses de l’Agence régionale de la santé (ARS) et celles de la Métropole de Grenoble, quelque 5 800 contrôles en moyenne sont effectués chaque année.
Autre argument non négligeable en faveur de l’eau du robinet : son coût, entre 100 à 300 fois moins élevé que celui de l’eau en bouteille. Si l’on considère qu’il faut boire 1,5 litre d’eau par jour, le budget pour une personne s’élève à 71 euros par an pour l’achat d’eau en bouteille bon marché, contre… 1,83 euros pour celle du robinet.
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Une réflexion sur « Journée mondiale de l’eau : la Métropole de Grenoble lance des études prospectives sur le devenir de ses nappes d’eau potable »
Mensonge éhonté !!! Les dernières analyses d’eau faites par un cabinet indépendant sur la commune de Meylan, quartier Charlais Maupertuis, relèvent : une dureté excessive et un problème plus grave bactériologique . Ce depuis que la Métro, sans prévenir personne , a basculé la fourniture sur les eaux du Sierg en lieu et place de celle de la Duhys. Bravo pour l’honnêteté de la démarche !!