FOCUS - La polémique enfle depuis début mai 2023 entre le président de la Métropole de Grenoble Christophe Ferrari et les élus écologistes du groupe Uma2Une Métropole d'avance, ravivant les tensions latentes au sein de la majorité métropolitaine depuis juillet 2020. Le secrétaire départemental du PCF Jérémie Giono appelle donc les deux parties au dialogue et à l'apaisement. Il demande à la majorité de gauche de régler ses différends en interne, pour ne pas laisser la droite arbitrer le conflit.
"Il faut que tout le monde descende d'un ton et choisisse le dialogue et l'apaisement plutôt que l'affrontement." Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF Isère, se désole du "spectacle peu glorieux" offert actuellement par la majorité métropolitaine. Depuis début mai 2023, le président de la Métropole de Grenoble Christophe Ferrari et ses "alliés" écologistes du groupe Uma se livrent en effet une bataille fratricide, nouvel épisode de la "guerre des gauches".
Aux sources de cette énième polémique, l'exclusion des sept élus de la majorité municipale grenobloise, coupables d'avoir critiqué la hausse des taux de la taxe foncière en séance publique, le 13 mars. Une mise au ban qui a entraîné des conséquences en cascade. Car les "frondeurs" ont également décidé, en avril, de quitter le groupe Uma pour former un nouveau groupe métropolitain, Métropole démocratie écologie solidarité (MDES).
"Une escalade permanente" depuis juillet 2020
Résultat des courses : Uma a donc perdu des élus, passant désormais à 31 sièges, avec toutefois un nombre de vice-présidences inchangé... Mais trop élevé pour Christophe Ferrari, qui a sommé les écologistes de rendre l'une de leurs délégations avant le prochain conseil métropolitain du vendredi 26 mai. Selon Le Dauphiné libéré, les deux parties se sont même échangé des courriers virulents lors du pont de l'Ascension, soufflant ainsi sur les braises d'un conflit jamais éteint.
De fait, la querelle actuelle n'a fait qu'attiser les tensions latentes couvant au sein de la majorité de gauche depuis la réélection de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole, aux dépens de l'écologiste Yann Mongaburu. Depuis cet épisode de juillet 2020, c'est "une escalade permanente, avec des polémiques et coups bas qui se succèdent", déplore Jérémie Giono.
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Une réflexion sur « Métropole de Grenoble : le PCF appelle Christophe Ferrari et les élus écologistes au dialogue et à l’apaisement »
Voui, il faut que la gauche soit pour le burqini, il faut que la gauche signifie 25% de taxes en plus, il faut que la gauche soit pour la grande braderie du logement social (Grenoble habitat), il faut que la gauche soit pour interdire l’accès de la ville aux pauvres (la ZFE).
Alors, la « transition écologique » de la gauche aura été accomplie et le génialissime Eric Piolle pourra se représenter à l’élection présidentielle à la tête d’un « arc humaniste » qui récoltera brillamment presque autant qu’un quart des voix reçues par Marine Le Pen.